<foo>
simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >
,
and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto:
URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld
,
if you do not have a genuine Web site).
Damien (2025-04-25T08:53:35Z)
Je savais bien que j'oubliais une référence…
Le sujet est également abordé dans "Mathematics into Type", à partir de la page 30 : https://www.ams.org/arc/styleguide/mit-2.pdf
Plutôt favorable à la ponctuation mais ne tombe pas trop dans la rigidité.
Damien (2025-04-24T08:08:13Z)
En complément de Knuth qui a été cité, on peut également penser à Krantz ("Handbook of Typography for Mathematical Sciences") qui est plus nuancé (pp. 39-40, "Punctuation and Formulas, Interaction of") et pèse le pour et le contre des deux principales marches en lice.
Damien (2025-04-24T07:53:10Z)
Quelques liens complémentaires pour alimenter le troll…
https://mathoverflow.net/questions/6675/periods-and-commas-in-mathematical-writing
https://tex.stackexchange.com/questions/7542/for-formal-articles-should-a-displayed-equation-be-followed-by-a-punctuation-to
https://math.stackexchange.com/questions/2213952/when-writing-in-math-do-you-use-a-comma-or-colon-preceding-an-equation/2214408
https://english.stackexchange.com/questions/31124/should-there-be-a-period-after-an-equation
https://www.youtube.com/watch?v=ECQyFzzBHlo
Schtroumpf mutant (2025-04-23T03:49:43Z)
sty> læ traducteur.ice
Parlant de choses insupportables…
Ruxor (2025-04-21T12:16:47Z)
@subbak: Effectivement, les guillemets sont mal placés quand la coupure de ligne intervient au sein du passage cité. C'est peut-être ma faute ! J'avais écrit « <q xml:lang="ar" dir="rtl">[texte arabe]</q> », peut-être que j'aurais plutôt dû mettre « <q><span xml:lang="ar" dir="rtl">[texte arabe]</span></q> » pour éviter ce problème. Je vais changer, du coup.
subbak (2025-04-20T23:07:47Z)
À noter : tes exemples en arabe ne passent pas bien sur mobile. Je vois sur une ligne :
demandé انا"
Et sur la suivante :
"قادم؟.
Thierry (2025-04-20T12:21:15Z)
J'imagine que tu connais déjà l'article Mathematical Writing de Knuth, Larrabee et Roberts (<URL: https://jmlr.csail.mit.edu/reviewing-papers/knuth_mathematical_writing.pdf >) et j'imagine qu'il correspond exactement à tout ce que tu détestes (il est prescriptiviste et ne prend pas la peine de justifier ses choix). Il contient même des formules centrées terminées par un point, avec une étiquette tout à droite.
Je crois que c'est néanmoins cet article qui m'a éveillé à certaines de ces questions, et notamment qui m'a fait prendre conscience qu'on ne voulait pas forcément mettre deux-points systématiquement avant chaque formule centrée. Comme Camille, je n'ai pas encore les idées claires sur le bon usage de ces deux-points.
@Mewtow: Dans les formules, centrées ou non, il me semble qu'on préfère trouver des formulations courtes, si possible sans verbe, comme « avec E énergie, m masse, … ». On peut aussi simplement reléguer la description de symboles au paragraphe qui suit, ou encore centrer juste la formule, et indiquer la signification de chaque symbole par des flèches : on retombe sur un diagramme où on ne sait plus vraiment où mettre un point.
Camille (2025-04-19T20:24:48Z)
Tiens, je ne n'ai jamais eu d'hésitations sur ce thème. Par contre j'ai longtemps hésité à mettre ou ne pas mettre « : » avant une formule centrée. J'ai tendance maintenant à faire dépendre mon choix du rythme de la phrase. Y a-t-il de saines pratiques ?
Cigaes (2025-04-19T08:51:28Z)
@ m_a_n_u :
« [D]evrait » ? D'après quelle règle immuable ? édictée par quelle autorité ?
On trouve dans l'édition d'innombrables manières de marquer les citations. En édition anglo-saxonne, dans les romans, le discours direct — qui est une forme de citation — pensé est marqué par l'italique sans guillemets. En édition française, il est très commun que les citations en exergue en début de chapitre ou de livre sont souvent composés à peu près comme Gro-Tsen a composé la citation de Montaigne. Les citations longues, de documents par exemple, sont souvent marquées uniquement par un peu d'espace et des marges augmentées.
La citation de Montaigne est déjà ① centrée et ② en italique, pourquoi diable faudrait-il absolument qu'en plus elle soit entourée de guillemets. Et d'ailleurs, ces guillemets devraient-ils être centrés ? Ils ne font pas partie eux-même de la citation.
(J'ai l'impression que l'article entier est une réponse à la deuxième partie du commentaire.)
@ Mewtow :
Il est communément recommandé d'éviter de commencer une phrase par autre chose qu'un mot, à commencer par un nombre trop lourd pour être écrit en toutes lettres. À charge pour l'auteur de trouver une pirouette, quelques mots qui ne servent à rien à ajouter au début.
@ sty :
Tout à fait d'accord.
sty (2025-04-18T18:37:01Z)
Tant qu'on en est à dénoncer les habitudes typographiques délétères en provenance des USA, j'aimerais qu'on parle de la capitalisation de (presque*) chaque mot dans les titres. Ça donne un air "marketing" absolument insupportable, et læ traducteur.ice non averti.e a tendance à les conserver en français — le résultat est encore plus abominable.
* il semble y avoir des règles sur quels mots _ne pas_ capitaliser ! Infernal.
Mewtow (2025-04-18T00:16:33Z)
Et maintenant, ajoutons le cas des formules centrées suivies par du texte pour préciser ce que signifient les termes. Par exemple, la formule suivante :
E = m c^2, où E est l'énergie, m la masse et c la vitesse de la lumière dans le vide.
Mon avis est que ce genre de truc est une "phrase" bizarre qui commence par une formule, et doit donc être traité comme une formule inline, donc avec un point à la fin. Mais comment expliquer que les formules centrées seules ne soient pas des phrases, dans ce cas ?
Perso, dans tous mes écrits sur wikilivres, j'ai toujours mis un point dans le cas précédent, jamais dans les formules centrées seules. C'est juste plus pratique, j'ai pas envie de réfléchir plus.
m_a_n_u (2025-04-17T15:34:27Z)
Je trouve l'exemple de la citation de Montaigne bancale : la citation devrait être entre guillemet, ce qui évacue le (faux-)problème des deux ponctuations qui se suivent.
Plus généralement, pourquoi ne pas ponctuer simplement comme on le ferait sans retour à la ligne ?
Cigaes (2025-04-16T17:53:22Z)
@ Christophe Boilley :
On a quand même envie de pouvoir écrire :
<blockquote>Le théorème de Pythagore est résumé par la formule suivante :
<div style="text-align:center">AB²+BC²=AC²</div>
où AC est la longueur de l'hypoténuse et AB et BC les longueurs des deux autres côtés.
</blockquote>
Or si on omet la formule de la phrase, ça devient ridicule.
Héhéhé (2025-04-16T14:38:49Z)
Je ne suis absolument pas d'accord avec ton postulat qui consiste à dire qu'une formule devrait être traitée "exactement de la même manière" qu'une image/figure (le tableau de de Vinci par exemple).
Une formule, on pourrait l'écrire en toutes lettres et on peut la lire : ton 2 + 2 = 4 se lit sans problème à voix haute et pourrait s'écrire "deux plus deux égal quatre". C'est encore le cas pour les formules plus complexes (du genre l'intégrale entre moins l'infini et plus l'infini de l'exponentielle blabla). Par contre, on ne peut pas lire un tableau !
Une formule fait donc partie intégrante du texte contrairement à une image/figure !
Je ne vois donc aucun problème de cohérence à mettre de la ponctuation à la fin des formules centrées (qui font parties du texte) et non à la fin des images/figures (qui n'en font pas parties).
Apokrif (2025-04-16T13:40:47Z)
Entendu dire que Léonard de Vinci ne devait pas être appelé "Vinci" tout court car ce mot ne fait pas partie de son nom (on n'appelle pas Jésus "Nazareth").
Christophe Boilley (2025-04-16T13:38:01Z)
Merci pour cette réflexion. Je propose une règle formelle et une règle pragmatique.
Pour justifier ces propositions, j’adhère au principe qu’une phrase se termine par un ou plusieurs points (simple, d’interrogation, d’exclamation ou de suspension) mais que certains éléments d’un texte peuvent ne pas appartenir à une phrase (typiquement, un titre, une référence ou une signature) même sous la forme d’une proposition grammaticale. En outre, avant d’être un délimiteur syntaxique pouvant s’intégrer à une grammaire formelle, une ponctuation est un appui à l’intelligibilité. Voilà pourquoi je trouve peut pertinente la suggestion de placer une virgule ou un point au début de la ligne suivant une formule centrée.
La règle formelle (que je ne suis que rarement) serait d’exclure les formules centrées de la structure de phrase, à l’instar de n’importe quelle figure. On pourrait ainsi écrire comme dans le texte suivant. (Je tape le code en HTML pour clarifier mon propos.)
<blockquote>Le théorème de Pythagore est résumé par la formule suivante.
<div style="text-align:center">AB²+BC²=AC²</div>
</blockquote>
En pratique, on peut aussi s’autoriser à terminer une phrase par un deux-points avant une incise présentant une formule, une image, mais aussi une adresse électronique par exemple.
zdimension (2025-04-16T08:27:08Z)
Merci pour ce post sur un sujet qui occupe un bout de mon cerveau depuis longtemps. L'absence de cohérence logique chez beaucoup de prescriptivistes de la typographie a tendance à me rendre fou. Sans parler de ce que vous avez mentionné à propos des américains, qui déplacent de la ponctuation quand ils citent des trucs — en fait, on n'en parle pas assez de ça, mais c'est horrible. À qui viendrait-il l'idée de changer la couleur du bout d'un tableau qu'on insérerait dans un texte ?