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Typhon (2018-07-20T16:34:49Z)
Pêché dans C'était De Gaulle tome 1 (Alain Peyrefitte, 1994) :
« [C'est De Gaulle qui parle] "Cette politique-là permettait d'avoir une influence prépondérante en Égypte, au Levant, dans tout le Proche-Orient. Nous avons creusé le canal de Suez en faisant valoir aux Égyptiens qu'il faciliterait le pèlerinage de La Mecque.
Mais la politique de l'Algérie française a réussi à la fois à nous enfermer dans un piège en Algérie, à nous chasser de Suez et d'Égypte, à nous mettre à dos tout le monde arabe."
[Commentaire de Peyrefitte] Nous, ici, c'est le pluriel, non de majesté, mais de solidarité : nous les Français, nous Napoléon III et Ferdinand de Lesseps, nous la IIIe et la IVe.
Il n'y a qu'une histoire de France, comme il aime à dire. »
(Le livre est assez intéressant, même si on peut trouver un peu agaçant le style un peu lèche-botte-Dr-Watson affecté par Peyrefitte, ce qui ne l'empêche pas de faire des remarques intéressantes)
Autre touriste (2018-07-19T04:22:28Z)
Tiens, oui, je dis spontanément que nous avons été conquis par les Romains et que notre chef Vercingétorix s'est rendu à Alésia. C'est idiot. Je blâme Astérix.
Nick Mandatory (2018-07-18T11:03:39Z)
Ben non, au contraire : nous avons battu Vercingétorix à Alesia.
Ruxor (2018-07-18T10:17:42Z)
Obama n'a absolument pas dit que les Noirs ont (et encore moins « nous les Noirs avons ») gagné la coupe du monde… Ce qu'il a dit c'est que les joueurs n'avaient pas tous une tête de Gaulois à ses yeux.
De fait, l'idée que la France actuelle, ou a fortiori les Français actuels, auraient un rapport significatif (plus que « habiter dans le même coin géographiquement ») avec les Gaulois de l'antiquité est surtout un fantasme des propagandistes de la 3e République cherchant un mythe fondateur pour une Nation post-royaliste et post-impériale. (Vers la même époque, les Allemands ont eu leur Arminius. Les deux ont aussi récupéré les Francs de Charlemagne au passage.) Et/ou une blague de Goscinny.
Je me demande s'il y a des Français actuels qui diraient sérieusement (et surtout, spontanément) que « nous » avons repoussé les Romains à Gergovie. J'ai tendance à en douter, à part peut-être chez des « identitaires » particulièrement atteints.
Vatreni (2018-07-18T09:36:04Z)
Remarque un peu cynique : si les Bleus avaient perdu, les Français auraient-ils eu la même tendance à utiliser ce "on" ? ;-)
Le Nègre blanc (2018-07-18T08:44:07Z)
D'après Obama ce sont les noirs qui ont gagné …
jst (2018-07-17T10:16:48Z)
Tout français est potentiellement sélectionnable pour jouer dans l'équipe de France (pour les femmes l'équipe féminine il est vrai). Pour certains cette potentialité est plus concrète que d'autre : tous les licencié.e.s en foot de France et de Navarre, ceux et celles qui ont joué au ballon avec Mbappé dans la cour de l'école, ceux qui étaient coéquipiers de Kanté à Suresne, ceux qui ont déjà été sélectionnés en EdF, jusqu'à l'exemple extrême d'Adil Rami: il est champion du monde même s'il n'a pas passé une seconde sur le terrain. Je pense que ça légitime un peu le "on". L'idée que cette équipe ça n'est pas quelque chose disjoint de nous, mais "les meilleurs d'entre nous".
vicnent (2018-07-17T09:21:27Z)
l'équipe gagnante jouait pour la nation France. Nous sommes la France. C'est pour cela qu'on peut dire "on a gagné" (on = nous, le pays France : l'identification est donc légitime, cette équipe est nos représentants), même si on ne peut s'empêcher effectivement de voir l'autre tournure.
Moi ce qui me semble plus étrange, c'est tous ces "fiers d'être bleus" ou "fiers d'être français". Je n'arrive pas à comprendre comment on peut éprouver une quelconque fierté vis à vis d'un résultat ou d'une situation pour laquelle on n'est responsable de rien…
Régis (2018-07-17T08:18:07Z)
Cette appropriation du résultat par les supporters est surtout le fait des sports d'équipe, comme si le succès d'un groupe était plus aisé à collectiviser de manière plus large. La preuve en est que, dans un sport comme le tennis, les réactions des fans différent selon qu'on parle de tournois individuels ou de la coupe Davis.