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simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >
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and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto:
URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld
,
if you do not have a genuine Web site).
PSI (2016-04-27T11:32:07Z)
Je corrige transversalement 200 à 300 copies de concours PSI. On va dire que 5% à 15% des copies ne font pas les questions dans l'ordre.
A la fin de chaque exercice, je spécifie le début de la réponse d'exercice traité juste après en notant dans le tableur (en fait un fichier texte avec quelques macros bien senties dans mon éditeur):
- le numéro de cet exercice traité juste après (champ pré-rempli)
- le numéro de copie (entre 1 et 9)
- le numéro de page (de 1 à 4)
- et en cm la distance au haut de la page (entre 00 et 30).
Et je laisse la feuille A4 avec le barème de la copie (encore vierge) en travers de la copie, face vers la page en question.
Puis je lis (à haute voix) les numéros de copie, page et nb de centimètres pour l'exercice en cours dans la copie suivante, et je l'ouvre et mets directement les yeux au bon endroit.
Après la première année, j'ai arrêté de mesurer en cm et je me contente d'estimer avec mes yeux ce nb de cm.
C'est perfectible, mais du coup je ne pénalise pas trop certains paquets par rapport à d'autres, et je repère bien plus fiablement ceux qui ont glissé une démonstration factice entre une recopie de l'énoncé et la bonne réponse déduite du reste de l'énoncé.
Je ne change d'exercice à la fin d'un paquet que si j'ai saturé sur cet exercice.
J'imprime les notes détaillées et le total de chaque exercice pendant la dernière journée, en même temps que je fais tourner un vérificateur pour m'assurer que je n'ai pas sauté un passage d'une copie ni n'ai dépassé mon barème très détaillé. Je fais aussi tourner un détecteur de plagiat, qui ne détecte en pratique que des personnes qui ont vraisemblablement eu le même professeur.
Si vous êtes tentés, très motivé, et que vous connaissez vim, j'ai laissé mon identité à David.
Régis (2016-03-25T16:33:36Z)
Je croyais qu'il était de bon ton de supprimer les notes et de donner des gommettes.
Geo (2016-03-25T10:27:59Z)
Le critère proposé par Couard est réalisable en prépa mais ça semble plus difficile à la fac. Les élèves n'ont pas l'habitude qu'on leur impose une telle rigueur ! un zéro serait vécu comme une injustice, et surtout le système n'a pas vraiment le temps de converger. Souvent on ne corrige un étudiant qu'une fois ou deux et on ne le reverra plus jamais.
Couard reviens (2016-03-24T22:23:40Z)
Pourquoi n’expliques tu pas aux étudiants que tu corriges les copies transversalement, tu définis des critères minimaux d’acceptabilité (typographie, numérotation, peut-être ajout d’un sommaire au début de la copie). Lors du rendu tu distribues publiquement quelques zéros car ”j’ai pas compris l’organisation des réponses et au bout de 15 secondes j’ai abandonné“. Tu laisses un peu de temps au système pour converger. Et voilà.
Ruxor (2016-03-23T21:13:02Z)
@SB: Elles me sont fournies triées (mon école fait appel à un prestataire extérieur pour la surveillance des contrôles, et le fait d'avoir des copies standardisées et de les récupérer triées doit être inclus dans le service). Mais de toute façon, je pense que je le ferais quand même, parce que j'initialise le tableur avec la liste des élèves du cours ou du groupe, qui est aussi par ordre alphabétique, pour ne pas avoir à recopier les noms au fur et à mesure.
SB (2016-03-23T19:44:36Z)
« du coup, je la tire toujours au hasard (et je cycle ensuite dans l'ordre alphabétique »
Si ce sont des copies papier, ça doit être pénible de les trier, et quel en est l'intérêt ?
Jean Pate (2016-03-23T15:28:50Z)
Une méthode pour essayer de minimiser les biais de notation au cours de la correction : associer des traits (positifs & négatifs) à chaque réponse et mettre en place une formule de notation prenant ces traits en compte à la fin. On peut même varier la formule et observer en temps réel les conséquences en terme de répartition des notes.
https://pigworker.wordpress.com/2015/08/12/online-trait-based-marking/
Ruxor (2016-03-23T12:36:03Z)
@Héhéhé: Oui, parce que la licence est un examen national régi par un arrêté du ministère (arrêté du 9 avril 1997 relatif au diplôme d'études universitaires générales, à la licence et à la maîtrise / NOR:MENU9701083A) qui précise explicitement que : « Les modalités des examens garantissent l'anonymat des épreuves écrites » (article 18). Mais « aucun principe général du droit n'impose l'anonymat des épreuves écrites lors d'un examen universitaire » (Conseil d'État, arrêt Jolivet, 1er avril 1998, nº172973 / ECLI:FR:CESSR:1998:172973.19980401). Je simplifie en disant « examens nationaux » : ce qui importe est que l'arrêté réglant l'examen décide qu'il y aura anonymat des épreuves. Et même comme ça, il reste un certain flou dans ce qu'on appelle une « épreuve » : quand j'enseignais en DEUG à Orsay, on n'anonymisait que pour l'examen final — en considérant que les partiels ne sont pas des « épreuves écrites » de l'examen.
raph (2016-03-23T12:32:56Z)
Au CNAM, qui n'est certes pas une université au sens strict mais un "Grand Établissement"/une école d'ingénieur/whatever, les copies sont anonymisées… La levée de l'anonymat est faite par nos secrétaires pédagogiques à qui l'on rend un paquet de copies, ils en profitent pour faire la saisie dans le tableur et établir un bulletin de notes, que l'on signe manuellement ensuite.
Héhéhé (2016-03-23T10:57:30Z)
Heu non pas seulement, les examens à la fac sont anonymes, au moins en licence. En tout cas c'était comme ça à Orsay quand j'étais étudiant et c'est toujours le cas à Jussieu cette année où j'ai donné des cours.
Et une rapide recherche montre que ça a l'air d'être le cas dans beaucoup d'autres universités.
Ruxor (2016-03-23T10:50:23Z)
Non, c'est trop pénible techniquement. On n'anonymise que pour les examens nationaux.
Cargo du mystère (2016-03-23T09:18:20Z)
Les copies ne sont pas anonymisées?