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Yurug (2011-10-08T13:15:38Z)
Peut-être que discuter avec un professionnel des soucis qui te travaillent pourrait t'aider à les cerner et à prendre de la distance avec eux de telle sorte que tu n'aies plus besoin de recourir à la guérison du "somatique"?
Ruxor (2011-10-05T12:43:27Z)
Vicnent → Oui, en général je suis d'accord qu'il ne faut pas faire n'importe quoi, même réduire les doses, et l'exemple des antibiotiques est bon. Mais en l'occurrence, à la fois mon cardiologue et mon généraliste m'ont encouragé à diminuer les doses si je le pouvais, et à prendre la quantité minimale qui produit les effets souhaités. J'obéis.
Vicnent (2011-10-05T11:29:34Z)
pour ma part, je suis toujours sceptique sur les effets pervers possibles de l'auto diminution de la posologie : qui ne te dit pas que si certes, la réduction semble être efficace, un autre effet ne se met pas en route comme l'auto production de cette médication ou une dépendance ou que sais je encore… (j'ai toujours cet exemple frappant avec les antibiotiques qu'il ne faut surtout pas arrêter avant la fin totale et complète du traitement)
hijodelachingada (2011-10-05T00:56:13Z)
« quelque chose qui m'angoisse et me met en colère à la fois »
habilitation ? ;-)
zEgg (2011-10-04T11:10:52Z)
À te lire on dirait plutôt que c'est sur un effet *méta*placebo que tu comptes…
Grasyop (2011-10-04T09:40:51Z)
Moi, ce qui m'angoisserait le plus, c'est d'ingérer des produits potentiellement toxiques pour une raison aussi futile que l'anxiété. Surtout après avoir lu les dernière nouvelles sur les benzodiazépines et Alzheimer…
Pour y être moi-même sujet, je sais combien l'anxiété peut être pénible, mais dans la mesure où c'est, comme vous le dites, psychosomatique, je pense que la clé est l'esprit, contrôler son propre esprit, et notamment chasser les pensées anxieuses en s'occupant l'esprit à autre chose (peu importe quoi, du moment que c'est prenant).
Valerio (2011-10-04T07:20:34Z)
«quelque chose qui m'angoisse et me met en colère à la fois (pour des raisons évidentes, je préfère rester totalement vague)»
tu attends un enfant?
Ruxor (2011-10-03T18:20:54Z)
L'idée est que je réduis les doses progressivement, en m'auto-persuadant que je réagis très bien au médicament, et que des doses plus faibles produiront les effets souhaités avec moins d'effets secondaires. Et en me rappelant que si ça ne suffit pas, je peux toujours en reprendre (i.e., qu'il vaut mieux prendre ½ dose maintenant et garder la possibilité de ½ dose plus tard, plutôt que 1 dose maintenant). En itérant, j'arrive à avoir des effets sur des doses plutôt faibles, mais en gardant la possibilité que ce ne soit pas totalement du placébo, ou, disons, que ce soit une combinaison harmonieuse du placébo et de l'effet réel.
Par ailleurs, ex-Tartaglia exagère un peu sur la minusculitude des doses. Les 6mg d'Atarax que je prends sont effectivement ¼ de la dose thérapeutique adulte basse, mais c'est ¼ de la dose *quotidienne*, normalement fractionnée en 2 ou 3, or moi je prends mes 6mg en une seule prise le soir. Donc s'il est vrai que, comme j'en ai l'impression, je réagis assez fortement aux anti-histaminiques, on ne peut pas conclure que c'est uniquement du placébo.
Mais évidemment, dans une circonstance où j'en ai besoin, comme maintenant, j'augmente les doses.
Camomille (2011-10-03T17:48:31Z)
Si le patient croit que ce qu'on lui donne a un effet autre que placebo, le patient peut bénéficier de cet effet placebo. Mais s'il sait que c'est un placebo et s'il comprend ce que cela signifie je suis assez sceptique :-) Si je lis bien l'idée est qu'ici il reste une possibilité que ce ne soit pas qu'un placebo, ce qui peut suffire pour induire l'effet en question.
Typhon (2011-10-03T16:13:19Z)
Par définition, l'effet placebo n'a pas besoin de support concret, donc l'invoquer devrait suffire à l'obtenir. À condition de ne pas être trop pessimiste.
Typhon
Camomille (2011-10-03T14:32:48Z)
Ce qui est remarquable c'est de réussir à profiter de l'effet placebo tout en suspectant fortement que le médicament utilisé n'est effectivement qu'un placebo.
DM (2011-10-03T11:31:24Z)
Avec le propofol, la fête est plus folle !
Régis (2011-10-03T08:48:27Z)
Ruxor, tes doses seraient celles d'un bébé de 6 mois. Ton volume de dilution est sûrement supérieur! et sur le coup je ne vois pas d'indication du propranolol chez le nourrisson. Pour l'Atarax, oui, on peut l'utiliser à ces doses (1 mg/Kg) en prémédication avant une chirurgie, pour un bout de chou de 6 Kg… C'est un super médicament, a priori non addictogène, tu peux de temps en temps augmenter la dose si tu es dans un contexte anxiogène pendant plusieurs jours. Ce qui est bien c'est que spontanément tu réduises les posologies jusqu'à la dose minimale efficace qui t'est propre. Voilà une gestion mesurée et appropriée des médicaments de confort. La Faculté devrait te décerner un prix.
t0m (2011-10-02T22:15:36Z)
Il existe peut-être des médicaments plus efficaces pour ton nouveau problème. Vois avec ton médecin… Je souffrais également de crises d'angoisse liées à la peur de parler en public. Je paniquais tellement quand j'y pensais que je n'arrivais plus du tout à bosser. J'ai pris ponctuellement du lexomil et ça m'avait énormément aidé.
Typhon (2011-10-02T21:55:13Z)
Propranolol, voilà bien un mot ridicule, on dirait un nom de carburant pour une machine faite de d'acronymes internetteux.
Sinon, bon courage pour l'événement vague en question.
Typhon