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Tuk' (2010-08-24T08:26:51Z)
"mais j'ai quand même du mal à comprendre les lève-tôt. Est-ce que leurs rêves sont moins intéressants ?"
En ce qui me concerne, après la phase de semi-rêve (plutôt agréable) mais qui ne dure pas trop longtemps, je tourne en rond et trouve le lit inconfortable : je ne supporte plus d'y rester, couplé avec le sentiment de perdre mon temps. Conclusion, en vacances, après un semi-réveil vers 7h, je suis debout à 8h pour quitter ce lit qui me repousse !
ivo (2010-08-24T07:30:48Z)
Ce que tu décris (les terreurs nocturnes, etc) ça arrive en sommeil lent profond (le 1er tiers de tout ton sommeil), souvent au 1er passage en sommeil paradoxal. Le système parasympathique est défaillant, mais je ne pense pas que c'est lui qui est en cause. ça fait des crises d'angoisse (beaucoup d'adrénaline, palpitations, etc), dont tu ignores automatiquement la raison (opposé au cauchemar du sommeil paradoxal), puisque tu étais en sommeil lent profond.
La peur du coucher et les terreurs nocturnes sont plus associées à l'enfance, mais les adultes aussi y ont droit.
Tu pourrais au moins contrer par des compléments alimentaires. J'en ai plein à proposer si tu veux (et je te prie de croire que ça aide vraiment). Tu peux ajouter une activité physique qui te convienne, ou du chant. Le but est de calmer le système parasympathique.
valerio (2010-08-23T09:46:59Z)
Oui, effectivement, cela s'explique très simplement.
Dans la 1ere partie de la nuit, Poussinet a l'outrecuidance de revendiquer presque la moitié du lit, d'où transpiraion, confusions (ah, zut, c pas moi, ça), crises d'angoisse (oppression et autres pressions)… Au petit matin, il part bosser d'où sensation de liberté retrouvée, rêves de *vastes* labyrinthes, de quêtes *cosmiques*, d'envol…
Myrddin (2010-08-22T15:14:32Z)
Moi aussi il y a quelques années, j'étais un couche-tard (1h~2h) et un lève-tard (12h~14h sauf impératifs étudiants). Depuis que j'ai émigré sous les tropiques, où le soleil se lève à 6h et se couche vers 18h toute l'année, je me suis calé sur ce rythme naturel pour profiter au maximum du jour (la nuit à partir de 18h toute l'année, c'est tristounet). Je m'étonne moi-même à pouvoir me lever à 6h pour aller nager un coup dans le lagon avant d'aller travailler.
Ceci dit, j'apprécie toujours autant les réveils et « réendormissements » avant le véritable lever où, comme toi David, mon esprit s'égare dans les rêves dont je me souviens bien et que j'essaie — pour l'instant en vain — de contrôler. Sauf que maintenant, c'est plus tôt :)
Sandrine (2010-08-18T17:16:32Z)
Je ne suis pas franchement une lève-tôt, mais je suis une couche-tôt, ça c'est clair. Et je ne me lève jamais très tard.
Et pour ce qui est des rêves, je me rappelle très souvent de mes rêves moi aussi, donc je ne pense pas qu'il y ait un lien clair entre le fait d'être couche-tôt ou lève-tard, et le fait de se souvenir de ses rêves…
Et pour ma part, si je pouvais modifier la longueur de mes journées, je choisirais plutôt des journées plus courtes que 24h ;-)
Une connue (2010-08-18T15:37:33Z)
<3615MYLIFE>
En tant que grande lève-tôt (je ne peux que TRES rarement me lever après 8h30…) je vais me permettre de répondre, mais je ne suis pas certaine d'être représentative.
Douée de flemmingite aiguë depuis mon plus jeune âge, le moment que je préfère dans une journée c'est la mise sous la couette. Du coup, même si j'aime aussi beaucoup glandouiller avant d'aller au dodo, j'apprécie follement le moment du coucher… C'est déjà un point qui doit te sembler étrange.
Le matin, c'est plus fort que moi, quand je suis réveillée je me lève aussi-sec (sauf si présence agréable à mes côtés, évidemment…). Je ne fais que très peu de rêves (dont je me souviens) et je suis incapable de les placer dans la nuit… Les principaux "rêves" que je fais, sont mes pensées qui divaguent avant l'endormissement.
Du coup voilà. Mes rêves sont moins cool que les tiens (et je suis super jalouse :( !), ce qui peut confirmer ta théorie sur les lève-tôt ;-) !
Abie (2010-08-18T14:02:27Z)
Mais c'est exa… je… moi…
Enfin, +1 pour tout le post, quoi.
J'ajouterai que le manque d'envie de se coucher est souvent lié chez moi à l'impression de ne pas avoir assez fait de ma journée, ou de ne pas vouloir être le lendemain. Ce qui est idiot, parce que le lendemain arrive quand même inexorablement, avec en plus tous les désagréments de la nuit de deux heures…
Et les fois ou je me réveille sans pouvoir me rendormir/comater un peu, ne serait-ce que cinq minutes, ça me *nique* le moral. Sans un petit rêve lucide pour commencer la journée, rien ne va plus…
Arthur Rainbow (2010-08-17T19:55:47Z)
Je plussoie presque Nicolas Couchoud, mais je propose 26 heures, ça me semble plus raisonnable. En 12 jours tu en fais 13.
C'est l'idéal durant les vacances de 2 semaines, mais je suppose que ça concerne plus les étudiants ça.
Le pire, c'est qu'en l'absence d'horaire fixe au laboratoire, c'est tout à fait jouable ! (mais bon sang, je vais avoir du mal à me remettre à l'horaire des cours)
Mo (2010-08-17T18:03:25Z)
J'adore vraiment cette entrée. J'ai l'impression qu'on parle de moi. Mais bon, si tu trouves la solution, merci de nous le dire. Au passage ta sitation "Il y a deux moments agréables dans la journée: le soir quand on se couche et le matin quand on ne se lève pas." est bien justifiée surtout sa deuxième partie:))))
Fork (2010-08-17T17:46:53Z)
"mais j'ai quand même du mal à comprendre les lève-tôt. Est-ce que leurs rêves sont moins intéressants ?"
Je ne me qualifierais pas vraiment de lève-tôt (j'ai tendance à dormir vraiment très longtemps (genre 12/13 heures) si j'ai de longues vacances et que je ne me force pas à me lever pour ne pas perdre ma matinée), mais j'ai l'impression de me souvenir relativement rarement d'avoir rêvé ; ou alors j'oublie ça en même temps que j'oublie le thème du rêve, c'est à dire très vite en général.
Je devrais tenir un journal pour compter les nuits où je me souviens avoir rêvé…
De toute façon les rêves dont je me souviens sont assez plats en général.
Nicolas Couchoud (2010-08-17T17:42:32Z)
Plutôt que de lutter contre le décalage, tu pourrais l'assumer complètement et passer à un rythme de 28 heures (6 « jours » par semaine).