<foo>
simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >
,
and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto:
URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld
,
if you do not have a genuine Web site).
Ruxor (2014-11-04T06:50:59Z)
@Pierre: Je ne reproche pas à Bourbaki d'avoir ignoré Unicode, je reproche à certains membres de Bourbaki d'avoir une attitude « la notation que nous avons introduite ne saurait être améliorée » même une fois que le hasard, aidé de TeX (et pas spécifiquement d'Unicode, qui est venu encore plus tard) a fait apparaître une notation encore meilleure.
Pierre (2014-11-03T22:42:59Z)
On ne saurait reprocher aux Bourbaki historiques d'avoir ignoré l'Unicode, ce serait par trop anachronique. N'oublions pas que Serre avait participé aux congrès Bourbaki qui ont vu éclore les notations originales pour les ensembles de nombres, ce qui ne mérite aucune polémique mais plutôt un coup de chapeau. Tout au plus peut on remarquer l'ironie historique qui a voulu qu'une police Unicode tire son origine d'un tableau noir et d'une machine à écrire. Vive le recyclage, d'ailleurs c'est tout à fait dans l'air du temps…
Raleur (2009-02-13T15:55:10Z)
De mon côté quand j'écris au tableau j'ai tendance à écrire (involontairement) phi, psi etc. Je met ça sur le compte de la pratique du latex… Je ne crois pas avoir encore mis d'antislash tout de même.
phi (2009-02-13T11:30:31Z)
Zut, avec ça, je n'ai toujours pas de réponse à mes interrogations stupides:
- Qu'est-ce qu'un nombre?
- Qu'est-ce qu'un caractère (abstraction faite du format) ?
cf. [URL:http://en.wikipedia.org/wiki/Musean_hypernumber]
> Fork
«un de ses profs utilisait quasiment uniquement ϕ comme variable»
Il ne s'agit pas de moi, je le jure!
Ruxor (2009-02-11T19:39:39Z)
Alsatian → Ce que j'explique (mal), c'est que dans un texte imprimé il est plus important d'avoir des notations cohérentes sur un un domaine assez large. Alors que sur un tableau noir on peut se contenter de cohérence beaucoup plus locale. Si vraiment on a besoin de plein de sortes de notations, on peut en introduire un nombre illimité « localement » (souligné, souligné deux fois, souligné en ondulé, souligné en pointillés, surligné, entouré, encadré, en rouge, en vert, en bleu…), et expliquer/rappeler au fur et à mesure (puisqu'on est dans une communication aussi orale) à quoi elles correspondent. Dans un texte écrit, ce genre de gadgets serait beaucoup plus inacceptable (sauf si la notation est locale à une démonstration ou quelque chose comme ça). Bon, je m'exprime toujours mal, mais en tout cas la morale c'est qu'il ne faut pas chercher à tout prix une correspondance bijective de notations papier↔tableau.
Alsatian (2009-02-11T19:14:15Z)
Ruxor → Note qu'on voit même des caractères soulignés dans certains textes mathématiques, là où les notations habituelles seraient en caractères gras (je pense en particulier aux multi-indices). Donc si le soulignage suit le même chemin que le gras tableau, on va finir par devoir inventer un troisième substitut pour le gras quand on écrit au tableau, qui va à son tour percoler jusque dans les textes imprimés, etc.
tartaglia (2009-02-11T07:03:58Z)
@FK: Souvenez-vous d'Amaccord de Fellini et de la leçon de grec: le professeur se dulcifie en prononçant voluptueusement le mot "emarpsamen" et l'élève butte sans cesse sur le psi, jusqu'à prononcer emarpsapfouhhh…
Fork (2009-02-10T18:06:40Z)
@FX
Tiens, j'ai eu la même chose (aussi en méca, mais pas quantique, plutôt du genre joints de Cardan), sauf que mon prof à moi disait bien psy pour psy (ou alors il disait phi pour les deux, j'avoue que je me souviens plus bien). Et puis il parlait anglais avec un accent italien à couper au couteau c'était rigolo :)
FX (2009-02-10T13:55:28Z)
En parlant de φ… j'ai eu un prof de méca Q qui à chaque fois qu'il écrivait "φ" disait "psi", et réciproquement. Vraiment *super* chiant, en mécanique quantique.
tartaglia (2009-02-10T10:06:53Z)
David, "de mon temps" il me semble bien que Z (zut, la barre n'est pas doublée) s'écrivait selon msbm10, avec deux espèces de moustaches relevées à la d'Artagnan. (j'ai passé le bac C en juin 1984)
Sinon, pour les amateurs de gras double et du tablier de sapeur, je tiens une recette du ris de veau à faire pâmer.
Fork (2009-02-09T16:11:23Z)
« Si on a de la craie de couleur, on peut s'en servir… »
Mon « tuteur de stage » de l'été dernier m'avait raconté qu'un de ses profs utilisait quasiment uniquement ϕ comme variable, avec plein de couleurs différentes, et que les ϕ en question pouvaient désigner des choses qui n'avaient rien à voir (par exemple, le ϕ vert est une machine de Turing, le ϕ rouge est une règle de transition…)
Nick (2009-02-09T09:44:54Z)
Je te propose une entrée culinaire comme suite logique: "Une brève histoire du gras-double" :)
Simon (2009-02-08T22:36:06Z)
A propos de typographie mathématique, quid de l'écriture k ou K pour désigner un corps quelconque ? J'ai le sentiment que la première est moins répandue (dans les textes que je lis du moins), mais certains n'utilisent que la seconde. Y a-t-il conflit aussi à ce sujet ?
Ruxor (2009-02-08T22:02:15Z)
Au tableau noir, en général, on a moins d'objets mathématiques qui interviennent simultanément (un tableau noir rempli a une durée de vie plus limitée qu'un livre, donc on peut réutiliser les symboles), donc le manque de polices est moins un problème. Si on a de la craie de couleur, on peut s'en servir (les gens n'y pensent pas assez), sinon, souligner une fois (typiquement pour du gothique) et deux (typiquement pour du gras) est une bonne solution.
Alsatian (2009-02-08T21:34:38Z)
D'accord, c'est bien utile de mettre à la fois le gras (ordinaire) et le gras tableau dans sa panoplie.
Mais quand on est au tableau, justement, on fait comment pour les distinguer ?
Fork (2009-02-08T21:17:49Z)
Tiens, c'est intéressant tout ça =)