Comments on Le sentiment d'appartenance

nb : je ne forme aucune critique personnelle sur les normaliens en particulier ou en général qui ne sont pas responsables de la façon dont le groupe est constitué, ni sur PC (seulement sur la remarque de PC) dont j'apprécie le ton un peu sec, un peu triste (comme celui de SOLO d'ailleurs) même si c'est dommage.

enfin, mon analyse sur les grandes écoles est substantiellement différente à celle de Bourdieu ou de Crozier.

Décidément, je suis encore dans une situation analogue à la tienne, sauf que je vois ça comme une bonne façon de ne pas me laisser enfermer dans une seule "catégorie". J'exprime différentes facettes de moi-même selon que je suis entre glauques, à l'impro, avec des camarades de prépa, avec Camille, etc… Je ne cherche pas à unifier tout cela, ça ne marcherait pas. Et j'aime aussi énormément l'esprit et l'ambiance de chacun de ces groupes, alors je ne choisis pas, et je vis de front plein de vies parallèles dans chacun d'eux. Et c'est cool/grassouille/<insérez ici le mot de votre tribu pour l'idée en question>

"Je suis mathématicien… Enfin admettons que je le sois"
La lecture de ce blog laisse un peu sceptique. On a plus l'impression d'avoir affaire à un amateur amusé par les mathématiques qu'à un mathématicien. Il serait temps de grandir un peu. La Mathématique apporte nettement plus de
plaisir si on veut bien lui consacrer une relation suivie que si on vient tirer son coup de temps en temps…

L'ENS me semble un bon moyen de parler d'un peu de tout avec un peu tout le monde sans être relié par un intérêt spécifique trop contraignant et avec le bénéfice d'un sentiment d'appartenance valorisant :-) Le risque est de se faire rejeter comme vioque dans haute vingtaine … Le CNRS dans les sections interdisciplinaires est pal mal pour continuer Mathématiques appliquées, Econométrie et Politique Economique, Sciences Cognitives, Théorie des systèmes auto-organisés … Il y a plein de domaine sympa pour continuer la vie étudiante 'enseignement supérieur sélectif' tout en paraissant parfaitement normal.

Ca fait vraiment drole de lire des posts comme ca. C'est le genre de post que j'aurais pu écrire.
Quelque part ca fait plaisir, comme si on était pas seul.
A force de ne correspondre à rien ni personne, on finit par s'écrouler sous le poid d'une unicité presque aliénante. Et ca fait du bien quand ce que l'on prends pour un état de fait s'écroule de temps en temps;)

> ce n'est pas le jeu qui m'intéresse, ce sont les gens, et le groupe de gens est rendu en un sens moins intéressant parce qu'il est relié par quelque chose qui n'est pas mon intérêt primaire

eh, pas facile, pas vrai ?

En somme, tu n'es pas abstinent par choix mais plutôt par non choix. Mais as-tu tout essayé? Avoir des relations sexuelles, c'est relativement facile; si tu n'en as pas, c'est que tu cherches quelque chose en plus ou bien vraiment tout autre chose. De qui te sens-tu proche? Ou bien aurais-tu vraiment un fantasme de singularité absolue?
Quant à "aucun autre", tu fais bien de préciser "qui se revendique ouvertement homo". Effectivement, je ne connais non plus personne qui se proclame même érotomane, ne pratique pas, et surtout clame qu'il ne pratique pas.
Tu n'aimes pas les gens qui ne discutent que d'une chose parce que ces gens risquent alors d'être plus compétents et loquaces que toi alors que sinon tu peux toujours trouver une échappatoire pour briller? Ou bien les gens sont-ils vraiment tous si inintéressants dès qu'on s'attarde un peu trop? Ou bien plutôt seul le sautillement d'un sujet à l'autre te permet d'oublier tes problèmes d'identité?
C'est bien bizarre, ce besoin d'appartenance; d'ordinaire, ça cache un vide intérieur, un manque de confiance à combler, une banalité à justifier, une clonitude à singulariser comme espèce… mais toi?
Mais si il faut y réfléchir! quoique peut-être de façon plus décontractée, plus impertinente, plus poétique…

laisses toi aller, decoinces toi, saisis les occasions, arretes de peter plus haut que ton cul, sois moins compliqué, plus spontané, moins rigide à part… baise plus souvent les backrooms c'est fait pour ça!

Et moi je pense (puisqu'il s'agit de donner son avis !) qu'il n'y a rien de mieux que de n'appartenir à aucune groupe…. David, ça s'appelle la liberté, l'autonomie ou l'indépendance….Nombreux sont ceux qui cherchent ça sans y arriver….alors…..prends en ton partie and feel free

Moi non plus je ne comprends jamais rien quand les autres parlent de maths (si: il y a 6 mois, j'ai réussi à communiquer avec quelqu'un- il a 4 ou 5 ans de moins que moi…- et j'en suis encore tout ému). D'après ce que me disent mes collègues thésards, tout le monde a l'impression de ne rien comprendre aux maths des autres, et c'est normal, ca va passer (j'ai quand même peu d'espoir pour moi).

Moi aussi, je me suis revendiqué très ouvertement homo sans que cela ne s'appuie sur quoi que ce soit de concret. J'ai fini (au bout d'un temps très long, difficile de tout raconter) par être assailli par de terribles doutes (et si je m'étais trompé?? parce que non seulement je ne faisait rien de spécial avec des mecs, mais en plus il me semblait vaguement -ca reste à prouver- que je n'aurais aucune difficulté à coucher avec une fille) au tout début de ma thèse. Finalement, j'ai consacré ma première année à… coucher avec à peu près tout ce qui bougeait, entre 18 et 21 ans (les journées n'ayant que 24 heures, et ayant moi aussi des limitations, cette solution est apparue d'elle-même.)
Que des mecs, bien entendu.
Cela ne me convenait pas, mais quand on se pose trop de questions, on fini par faire n'importe quoi!

Je pense (en étant bien conscient qu'une telle opinion repose entièrement sur l'image très partielle et peu fiable que ton site et ton blog donnent se toi, etc, etc…) qu'une telle année ne te conviendrait pas plus qu'à moi. Autrement dit: NE TE POSE PAS TROP DE QUESTIONS, surtout pas sur la sexualité, où nous sommes tous induits en erruer pour plusieurs générations par ces histoires vaseuses d'"orientation sexuelle".

"j'éprouve un besoin indéniable d'appartenir à des groupes".
peut être faudrait il te demander pour quoi (en deux mots) as tu besoin d'appartenir à un groupe. Qu'y trouverais tu que tu ne saches exprimer sans ? N'y aurait il pas un moyen de t'exprimer ou d'exprimer la solution de ce manque d'appartenance autrement ? (à travers le milieu associatif bénévole etc….)

m'itou!