<foo>
simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >
,
and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto:
URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld
,
if you do not have a genuine Web site).
Nucleos (2005-04-05T21:54:27Z)
C'est - je crois - ce qu'on appelle la fonction phatique du langage. J'essaye quant à moi au maximum de parler en utilisant les phrases les plus véritables possibles (avec de vrais mots de liaison, etc.)
Audrey Hepburn (2005-04-04T20:53:16Z)
A propos du distingo entre langue orale et langue écrite, dans un autre contexte, celui de l'entreprise, j'ai pu constater que lorsque l'on a un message un peu (voire très) polémique à faire passer, mieux vaut d'expérience le faire passer par oral, avec toutes les nuances d'intonation et modulations de voix induisant les connotations correspondantes.
Par contre si d'aventure, pour "marquer le coup", il est nécessaire d'en créer une trace écrite, surtout au grand jamais il ne faut pas oublier d'indiquer le maximum de personnes concernées même indirectement dans la liste des destinataires principaux ou en copie du courriel. Cela évitera ultérieurement tout malentendu ou contestation vis-à-vis de tierces personnes concernées.
Cela ne t'aidera guère pour ta soutenance, mais dans le cadre de ta vie professionnelle, même hors du cadre d'une mutinationale, cela me semble de bon aloi.
Stranger-in-the-night (2005-04-04T13:22:19Z)
JacquesQ : la formule "sympathiques mais limités" est quelque peu méprisante. Sans véritablement les connaître, c'est difficile de juger vraiment qui est "limité" et qui est seulement "endormi".
Nicolas (l'autre) (2005-04-04T13:04:35Z)
Zazie dans le métro.
JacquesQ (2005-04-03T20:44:48Z)
M'escrimant (sans trop forcer tout de même) à conduire de sympathiques mais limités étudiants d'IUT à s'exprimer de menière satisfaisante, je n'ai pas trouvé de meilleur consil à leur donner que celui-ci : il faut tendre à parler comme on écrit et à écrire comme on parle, i.e. : le mieux est d'avoir une langue orale globalement châtiée, qui ne s'enferme pas dans des phrases de 4 mots et qui articule correctement les idées, et d'avoir une langue écrite qui ne s'emberlificote pas dans des phrases sans fin ou un vocabulaire qu'on croit plus "écrit", et qui tende essentiellement à la clarté. C'est ainsi que je les engueule comme du poisson pourri quand ils écrivent "les personnes" au lieu d'écrire "les gens" parce qu'ils s'imaginent avoir ce faisant franchi un niveau de langue, et je les hache en tout petits morceaux quand leurs exposés oraux sont audiblement soit lus, soit récités. Il arrive qu'au bout de 110 heures en 2 ans, quelques-uns parviennent à être intelligibles à l'oral ET à l'écrit (mais c'est l'exception…).
damien (2005-04-03T18:36:12Z)
En sociologie, on passe pas mal de notre temps à retranscrire des entretiens menés au cours des enquêtes. C'est très très long, te souvent très difficile, justement parce que la langue orale est impossible à vraiment retrancrire. Les mots de liaison "vides de sens" dont tu parles sont souvent pleins de sens. "bref", par exemple, veut bien dire à l'oral "revenons à nos moutons", mais aussi éventuellement "je suis désolé, je peux pas parler de ça, c'est trop dur" ou "c'est affligeant, non ?", tout ça dépendant du ton avec lequel c'est dit. Retrancrire unentretien, c'est donc faire souvent un usage immodéré de la ponctuation, corriger certaines fautes trop désagréables à l'oeil, et savoir, dans beaucoup d'endroit, que les lecteurs ne comprendront pas ce qu'on entend en écoutant la bande (on peut mettre des notes, bien sûr, mais il ne faut pas non plus en abuser…)
Ce qui est frappant, je trouve, c'est à quel point le language oral est malgré tout structuré. Si nous comprenons toutes les intonations, les sous-entendus, etc., c'est bien parce qu'il s'agit d'un language, dont les codes sont partagés.
Charly (2005-04-03T17:52:27Z)
Je crois que la différence essentielle est la vitesse à laquelle on transmet l'information : si à l'écrit on peut ne garder que de l'information dans le message, c'est à dire enlever toutes les fioritures qui n'apportent rien (comme ton "alors" en début de phrase par exemple), à l'oral ça ne passe plus. Ne dire que l'essentiel serait en effet beaucoup trop indigeste et moins esthétique aussi : il me semble que les critères de beauté à l'oral et à l'écrit sont très différents. Lorsqu'on écrit, on se soucie peu de la sonorité de ses phrases : on accorde un peu plus d'importance à ne pas faire de répétition par exemple. A l'oral, c'est l'inverse… Comme le souligne A.Smith, les homophones passent complètement inaperçu à l'oral, mais d'un autre côté, ma mère devait parfois lire à haute voix les copies de ses jeunes élèves pour comprendre ce qu'ils avaient écrit, donc les ambiguïtés existent dans les deux modes et ne portent pas sur les mêmes choses…
Pour ce qui est d'avoir l'air pédant en parlant comme on écrit, certains textes sont pédants sans même les lire à voix haute…
Olivier (2005-04-03T09:24:47Z)
Moi, ce que je trouve le plus choquant à l'écrit, c'est d'écrire « l'auteur souhaite remercier … » ou tout autre formule visant à remplacer le « je » qui semble proscrit dans un article. Mais ça me ferait bien rire d'entendre quelqu'un parler de lui à la troisième personne. Il paraît que c'est le cas de Verma qui disait lors de ses exposés « on utilise les fameux modules introduits par Verma dans sa thèse … ».
A.Smith (2005-04-03T09:16:05Z)
Cher Monsieur,
vos réflexions sur le contraste entre langue écrite et langue
orale attestent une sensibilité linguistique du meilleur aloi:grâces vous soient rendues (locution qualifiée de litt. dans le Larousse…).
Dans certaines langues,comme l'arabe,il existe une langue littéraire véhiculaire distincte des dialectes vernaculaires oraux.
Il me semble comme à vous qu'en anglais la différence est bien plus ténue:le grouillement des homophones en français
(comment entendre la différence entre l'amoralité et la moralité?)en est peut-être un signe.
Si le rectophobe Hundertwasser s'appelait Centeaux, peu en entendant ce nom pourraient reconstruire l'orthographe de son nom.
Les ukases grotesques de l'Académie Française
(et son existence même)n'arrangent rien: elle exige par exemple qu'on prononce "cent" centième d'euro comme l'adjectif cardinal homographe.Cette exigence a heureusement
eu l'écho qu'elle mérite:aucun.
Avant Galilée les textes scientifiques étaient écrits en latin et la distinction écrit-oral ne se posait donc pas.
Peut-être pourriez-vous revenir à cette sagesse ancienne?
Une thèse en latin ravirait certainement votre docte jury.
Vale,
A.Smith.