Comments on Psychiatrie, psychanalyse, psychothérapie, psychologie ?

Anonymous Coward #1433 (Prince Hugues) (2004-09-17T14:04:53Z)

Ska : Bons conseils en effet que ces 1410 et 1412, quoique moi personnellement, mon goût me porte un peu entre les deux, soit sur 1411.

Je m'étais déjà fait exactement la même réflexion que lui, et je suis convaincu que c'est là que je trouverais la solution optimale à tous les problèmes de ma vie. Malheureusement je suis bien incapable de la mettre en oeuvre, et quand quelque chose ne va pas, au lieu de travailler pour n'y plus penser, je vais chercher des images de jeunes filles dénudées sur le web… C'est beaucoup moins productif. :(

Anonymous Coward #1426 (Rrose sans password) (2004-09-15T20:45:31Z)

Une remarque bête en passage: un avantage des psychiatres, c'est qu'ils sont médecins, et donc en général remboursés par la Sécu… Et comme l'a dit 1410, il y en a qui sont aussi psychanalystes, ou d'autres qui sans l'être utilisent en partie la psychanalyse dans leurs thérapies (bref, "psychiatre" ne veut pas toujours dire "prescrit des médicaments abrutissants sans réfléchir").

A part ça, il y a pas mal de questionnaires en ligne "sérieux" qui permettent plus ou moins de tester si on est vraiment dépressif (certains symptômes mentionnés par 1405 y figurent, mais il n'y a pas que ça, et par exemple les crises de larmes et le sentiment de découragement ou manque d'énergie y figurent aussi, ainsi que, pour certains types de dépression, la difficulté chronique à se lever le matin).

Anonymous Coward #1419 (klyde) (2004-09-14T19:45:57Z)

Ska →Il fallait donc être sérieux ???

Je pensais que notre rôle était "d'amuser" Ruxor avec nos avis nécessairement non initiés.
Je m’en vais m’inscrire de ce pas à la fac afin d’obtenir les diplômes qu’il faut et tout, et tout…
La vraie inquiétude serait le fait qu'un jeune adulte pense réellement trouver son salut mental à travers les commentaires d'un blog…
« Écoute #1412 et #1410 » c’est vrai, c'est « exactement» ce qu'il faut faire…

Ska (2004-09-14T15:00:17Z)

Que de sottises.
Ruxor : écoute #1412 et #1410, qui savent de quoi ils parlent, et oublie le reste.

Anonymous Coward #1417 (Persano) (2004-09-14T08:18:41Z)

Dans ce cas-là, Ruxor est sauvé :-)!!! Le Blog, de surcroit, jouant en quelque sorte, le rôle d'une sorte d'"analyste collectif", bien que ses intervenant ne soient pas spécialisés ni "formés", du moins en ce qui me concerne… Au fait, j'avais oublié mon "nick" dans le précédent "post". Sorry !

Anonymous Coward #1415 (2004-09-13T23:40:47Z)

Tiens, encore des problèmes existentiels !

Anonymous Coward #1414 (klyde) (2004-09-13T23:18:54Z)

→Rantanplan

C'est vrai que ce serait intéressant de voir Ruxor, à son pot de thèse :
Je l'imagine un peu hagard, le regard perdu dans le vide, recevant félicitations, discutant des opportunités (Orsay ? le D.M.A ?).
Un pan entier de sa vie vient de basculer ? Derniers moments d'innocence .Finis les échappatoires…

Anonymous Coward #1413 (Rantanplan) (2004-09-13T18:39:01Z)

mais justement, Ruxor a besoin qu'on l'aime, pour lui, tel qu'il est, et non pas pour ses prouesses savantes. l'avancement difficile de la thèse traduit un "je veux être aimé pour moi-même". pour aimer, il faut s'aimer soi-même mais pour s'aimer soi-même, il faut avoir été aimé pour soi.

Anonymous Coward #1412 (2004-09-13T11:19:05Z)

--> Anonymous Coward #1404 (Rantanplan) : mais on t'aime comme tu es!
Mais Ruxor, lui, sait-il vraiment s'aimer tel qu'il est ? Là me semble être le problème.
C'est en tout cas, le mien. Je "suis" une analyse hebdomadaire depuis pas mal d'années et j'ai l'impression de progresser. Pas assez vite que je le souhaiterais mais bon… Même si l'on ne peut scientifiquement le prouver, je pense que le fait de parler de ses problèmes et de ne parler QUE de soi-même à quelqu'un qui est formé pour écouter (et éventuellement émettre un avis, des pistes…) peut être bénéfique, à condition bien sûr de soi-même exploiter le "travail". En ce qui me concerne, c'est long et ça piétine : le problème, c'est que j'ai commencée cette démarche déjà assez tard dans ma vie et que les dégâts étaient déjà très profonds. C'est ainsi que je me suis "offert" cet été une jolie dépression qui m'a permis d'expérimenter certains effets que peut occasionner le Prozac… Ruxor est beaucoup plus jeune que moi et je lui conseille très sincèrement de se mettre en quête d'un(e) analyste (diplômé en fac ou institut de psychologie). Je pense qu'en tout état de cause, ce sera préférable au Prozac ou à une hospitalisation.

Anonymous Coward #1411 (2004-09-13T11:15:26Z)

David, mon pauvre… C'est pourtant le B.A.BA des relations intersubjectives : tout le monde apprend ça quand il est petit, ne serait-ce qu'en observant ses parents !

Quand tu rentres à la maison c'est l'enfer ? -> travaille
Ta femme te trompe avec ton meilleur ami ? -> travaille
Tu te sens tout mou le matin quand tu te lèves ? -> travaille
Tes gosses ne voient en toi qu'un looser ? -> travaille
Tu déprimes, tu ne vois personne ? -> travaille
Ton chef est persuadé d'avoir toujours raison et chaque fois qu'il y a une merde c'est bien sûr de ta faute ? -> travaille
Les jeunots se foutent de ta gueule et te jouent des tours pendables ? -> travaille

Le travail a une grande vertu : il ne résoud rien, mais au moins tu auras travaillé !

Anonymous Coward #1410 (2004-09-13T10:52:34Z)

Juste pour repondre a tes inquietudes sur les psychiatres qui abrutissent leurs patients de medicaments, et sur les analystes qui sont des charlatans : les bons psychiatres ne donnent de medicaments qui si c'est necessaire ; ils peuvent proposer une therapie non medicamentee si c'est ce qui te convient mieux. Par ailleurs, il existe des psychiatres-psychanalystes, qui ont donc ete sanctionnes par un diplome de medecin. Et ca peut etre interessant si tu veux 'switcher' en route vers une psychanalyse "officielle".
Je rajoute que choisir son analyste doit etre fait avec soin, et pas au hasard ds le bottin….
bon courage

Anonymous Coward #1408 (Klyde) (2004-09-13T00:43:05Z)

Je partage un point (à mon avis essentiel) de « l’analyse » du "héros anonyme" :

Fondamentalement, le seul endroit où tu existes; c’est à Ulm (du moins de ton point de vue).

Il te semble que c'est le "seul" endroit où tu es naturellement remarquable et remarqué (une phrase de l'entrée
<URL:http://www.eleves.ens.fr:8080/home/madore/weblog/2003-09.html#d.2003-09-14.0227> est pour moi, fantastiquement instructive à ce propos).

Par provocation, je te soupçonnerais même d'être un hétéro qui joue à faire son gay, comme on fait son intéressant.

D’autre part, brillantissime dans ton activité professionnelle, tu ne peux quelquefois t'empêcher de faire un comparatif (peu pertinent certes, mais sommes nous rationnels?) avec ta vie affective…

Peut être même que la recherche scientifique est un environnement aggravant : On n’existe, on n’est reconnu par ses pairs que lorsque l’on apporte quelque chose de fondamentalement utile. A-t-on la compulsion d’adapter cela dans la vie ? Je ne le sais pas. Mais j’ai l’impression que c’est souvent le cas et qu’il en résulte une obsession de réaliser « quelque chose d’utile dans la vie ». J’ai un peu connu cela, et j’ai été sauvé par la naissance de ma fille.

Enfin, pour terminer cette analyse de comptoir, je pense que la question qu'il faut te poser est d’après toi, ce que l'on dirait de toi si tu mourrais aujourd'hui ?
Que saurait on vraiment de toi? Et qui rencontrer pour le savoir? Et enfin la plus fondamentale de toute : Pourquoi portes tu ce sac magique (cf <URL:http://www.eleves.ens.fr:8080/home/madore/weblog/2004-01.html#d.2004-01-09.0443>). Pour toi, ou pour les autres ?

Je ne peux m'empêcher de penser que ceci te hante peut être, depuis la mort de quelqu'un qui te renvoie ta propre image (là encore c'est évidement une interprétation très personnelle d'une de tes entrée)…

P.S.

Le chèque de 396 € est à envoyer à :

KlydeBank « Your money in my pocket »
24 Charlatans Street
6635 Crook city
Iles Caiman.

Frederic B (2004-09-12T23:12:47Z)

Ruxor:

'Like… s'pose I was to say to you, Gytha Ogg, your house is on fire, what's the first thing you'd try to take out?'
Nanny bit her lip. 'This is one of them personality questions, ain't it?' she said.
'That's right.'
'Like, you try to guess what I'm like by what I say…'
'Gytha Ogg, I've known you all my life, I /knows/ what you're like. I don't need to guess. But answer me, all the same.'
'I reckon I'd take Greebo.'
Granny nodded.
' `Cause that shows I've got a warm and considerate nature,' Nanny went on.
'No, it shows you're the kind of person who tries to work out what the right answer's supposed to be,' said Granny. 'Untrustworthy. That was a witch's answer if ever I heard one. Devious.'
Nanny looked proud.

Terry Pratchett, _Maskerade_

Ruxor (2004-09-12T22:35:50Z)

phi → J'aurais envie de répondre « rien de différent que ce que je fais maintenant », mais je me connais trop bien pour ça : on a beau vouloir mourir, quand la mort approche effectivement, elle fait peur. Donc plutôt « je gâche ces x derniers jours en pensant qu'il ne me reste que x jours » (esprit de contradiction, tout ça tout ça ; ceci dit, ce n'est pas forcément si absurde que ça, parce que quand on meurt c'est assez rarement sans souffrance, et c'est la souffrance qui fait vraiment peur).

phi (2004-09-12T22:07:18Z)

Et puis, une expérience de pensée, classique mais pas encore tentée ici (?):
tu n'as plus que x jours à vivre; que fais-tu?

phi (2004-09-12T21:43:42Z)

La dernière fois, on était arrivé à la conclusion qu'il fallait d'abord vouloir guérir, donc renoncer à exhiber les symptômes*… et qu'il y avait un problème de bootstrap. Et vivre un amour *concret* (donc possible…) pour une personne *concrète* donc accepter l' "effraction narcissique". Ensuite, la psychothérapie aurait au moins un sens, voire une utilité.

Et sinon, à la Pitié, Widlöcher a été un grand spécialiste de la dépression auteur de nombreux ouvrages. Cela dit, si on ne veut pas de médicaments…

(*) ça m'évoque (un peu moins, maintenant) un gamin qui se plaint de sa varicelle mais apprécie d'être bichonné et gratte ses boutons, comme pour les rendre plus impressionnants. Mais reconnaissons quand même que tu as fait des progrès à ce niveau; on a moins envie de te donner des baffes.

Anonymous Hero (2004-09-12T20:51:00Z)

Très souvent je lis un de tes posts et me viens l'envie d'écrire quelque chose d'assez long et d'argumenté, puis je parcours les commentaires, et je souhaite derechef développer longuement, peser les mots, leur histoire, ici et dans les témoignages sur ta vie. Le plus souvent, il est très tard, et les mots, puis l'envie me manquent.
Aussi, je renonce d'emblée à évoquer ici quelque chose qui s'imposera à tous avec l'évidente clarté du cogito, pourtant, j'aimerais dire quelque chose sur (ou pour?) l'analyse.
Je ne suis ni analyste, ni analysant. Parfois, plein d'espoir, je me tourne vers Lacan, car je retrouve beaucoup de ses traces dans mes lectures. Illisible sans Freud, je reprend donc ce dernier, mais, incapable d'un effort soutenu (cf. le début de cette lettre), je m'endors souvent vers un sommeil aux rêves inattendus. Ce que je retiens de la psychanalyse, surtout au travers de l'expérience d'autrui, c'est qu'il ne s'agit pas tant d'une cure - Freud, puis Lacan cherchent en vain la fin de la cure, et Sartre rajoute "on ne guérit pas de soi"; d'ailleurs il me semble que selon les principes de la médecine chinoise, on doit consulter avant de tomber malade, mais c'est une autre histoire - que de la possibilité de déposer un fardeau - de tristesse, de frustrations, de désirs ? -, celui qu'on accumule au cours d'une existence, et qu'on ne laisse pas aussi simplement tomber qu'un sac trop lourd. C'est une image fréquemment employée, mais je la trouve assez juste. Sans te conseiller d'aller voir un analyste, je trouve que le fait même d'y songer est intéressant.

Je m'étonne souvent, aussi, de ton rapport à l'institution - là non plus, il ne s'agit pas pour moi de faire ton analyse, car je n'en ai ni l'envie, ni les moyens; c'est davantage une question de lecture. Le fait que tu ne quittes pas Normale, ni physiquement, ni mentalement, est très présent dans ce weblog, de même, tu justifies tes réticences à l'égard de la psychanalyse en affirmant : " je me méfie des qualifications qui ne sont pas attribuées d'une façon sanctionnée par une institution que je juge assez sérieuse (comme l'Université ou la Faculté de médecine)". C'est drôle, non ? Je suis surpris, plus par la répétition de tels propos (cf. plusieurs posts que je n'ai pas le temps de collecter) que par leur nature. Ainsi, et je me prononce hâtivement, parce que je connais - assez - ton blog, mais pas toi, il me semble que tu tournes autour de quelque chose, sans vraiment l'atteindre (non, finalement je ne me mouille pas trop!). J'ai l'impression que prendre du recul par rapport à ta parole et aux polarisations de ta parole serait salutaire - ce qui, bien sûr, n'implique pas qu'il te faille renoncer à être toi.
J'aurais aimé mieux exprimer tout cela, mais il est difficile de modeler l'écrit sur la discussion. Il ne faut pas en rester là, de toute façon…

Anonymous Coward #1407 (2004-09-12T19:28:26Z)

Je rajouterai à mon message précédent:

Peut-être qu'il y a au fond d'une prison un jeune homme qui attend que tu l'aides de toutes les manières possibles ?

Est-ce assez romantique pour le lecteur de ton blog ? ou trop fleur bleue ?

J'avais oublié de signer : P. D.

Anonymous Coward #1407 (2004-09-12T19:17:18Z)


Tu vois ce qui m'étonne David, c'est que tu es censé avoir l'esprit logique, or ce que tu dis et ce que tu fais ne s'accorde pas logiquement.

Considérons ton désir amoureux qui reste insatisfait:
Tu souhaites un garçon qui serait ton petit frère que tu prendrais sous ton aile etc, or tu nous montres l'image d'un être velléitaire qui a plus besoin de s'épancher et de partager ses larmes que d'un homme mûr et solide !
Tu vois ce que je veux dire ?
Comment veux-tu inspirer un désir à un garçon plus jeune que toi dans ces conditions?

Ou alors change ton fusil d'épaule et recherche la compagnie d'hommes plus mûrs que toi - c'est peut-être ce qui t'as manqué à l'adolescence : un stage avec un adulte qui t'aurait initié et dont tu aurais été plus ou moins le giton.

L'amour étant aussi un jeu de rôles, il faut qu'il y ait un échange.
Pose-toi la question: qu'est-ce que je suis prêt à donner?
Pour l'instant on a le sentiment que tu ne veux rien donner et tout recevoir - peut-être que c'est une mauvaise habitude pour avoir trop reçu.

Une proposition - que tu ne suivras pas mais qu'importe - t'engager dans un milieu associatif où tu verras des gens plus malheureux que toi - n'importe quoi par exemple faire des visites à des prisonniers (jeunes ou moins jeunes) - d'une part tu oublieras tes malheurs supposés et d'autre part tu découvriras qu'il y a un autre monde … et peut-être que cela t'ouvrira le coeur.

Anonymous Coward #1406 (2004-09-12T17:17:40Z)


Tout cela c'est la lamentable histoire du petit Lord Fauntleroy qui va encore beaucoup faire pleurer dans les chaumières !

Si je comprends bien tu as un chagrin d'amour parce que tu n'as pas de chagrin d'amour dans ta vie !

Je te conseillerais bien deux ou trois recettes pour occuper tes loisirs forcés mais comme tu as un esprit ingénieux qui aime surtout faire les noeuds, je crains que tu ne te fasses un malin plaisir à ne pas les suivre.

Ruxor (2004-09-12T13:18:54Z)

Je dors bien (peut-être trop ou pas assez, selon les jours, mais je n'ai en tout cas pas de mal à m'endormir), je mange bien (au moins en quantité, et en capacité à apprécier ce que je mange : ce n'est pas forcément très diététique, c'est un autre problème), j'ai toujours eu du mal à me mettre au boulot parce que je suis un flemmard fini, je bande bien (juste il n'y a personne pour en profiter à part moi) et je mate les garçons dans la rue (ou ailleurs) avec appétit. Je peux ajouter que je rigole bien quand je suis avec des amis, que ma conversation n'est pas morose ou obsessionnelle, etc.

Mais à côté de ça, j'ai parfois (normalement quand je suis seul) des crises de sanglots, et je m'endors souvent en pensant que je voudrais bien ne jamais me réveiller. Régulièrement j'ai envie de tout abandonner et je suis envahi par un profond sentiment de futilité et d'inutilité, ou, en tout cas, je manque d'énergie. Je suis totalement pessimiste quant à mon avenir (à moyen ou long terme) sur à peu près tous les plans. À mon avis ce n'est pas très sain, tout ça.

Anonymous Coward #1405 (2004-09-12T11:18:36Z)

Résumons:

Est-ce que tu dors bien?
Est-ce que tu manges bien?
Est-ce que tu arrives à te concentrer sur ton travail?
Est-ce que tu bandes bien?
Est-ce que tu as de l'appétence sexuelle devant un beau garçon (ça fait un peu doublon avec la question précédente)?

Si tu réponds "oui" à toutes ces questions, tu n'es pas en dépression.

Anonymous Coward #1404 (Rantanplan) (2004-09-12T10:19:13Z)

mais on t'aime comme tu es! que serait Woody Allen sans son questionnement psychanalytique? lui il a son psychanalyste et ses films; toi tu as le Ruxor et ton weblog!

Anonymous Coward #1401 (Excédé) (2004-09-12T00:39:04Z)

Fuit la psychanalyse:
Tu y apprendras que tu as toujours voulu baiser ton père et ton directeur de thèse (ensemble ?), que tu veux manger ta mère, que tu rêvais en fait de faire Polytechnique (mais tu avais trop peur des uniformes) et que tu es …un hétéro honteux.
Cependant, tu ne sera pas plus avancé après 16 ans à enrichir ton psy (qui fait le drag queen en Birmanie).


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