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simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >
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and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto:
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e.g. mailto:my.email@somewhere.tld
,
if you do not have a genuine Web site).
éplì (2024-08-20T09:29:08Z)
Une remarque au passage (sur un billet peut-être un peu ancien) :
> « Et le fait de croire que l'analyse va aider est également certainement bénéfique »
Pas forcément en plus si les résultats laissent à désirer : cela peut aussi éloigner d'autres solutions meilleures, ou faire croire que ses problèmes sont plus graves ou plus difficilement améliorables qu'ils ne le sont. Sachant entre autres qu'il y a différents types de psychothérapies, qui peuvent être plus ou moins testées de manière scientifique.
Voir par exemple sur les effets de déterioration en psychothérapie :
<URL: https://moodle.uclouvain.be/pluginfile.php/138313/mod_resource/content/4/Deterioration.Psychotherapie.pdf >
(notamment paragraphe "Les attentes irréalistes du patient")
zorg-f (2009-06-12T12:57:56Z)
bonjour à tous
que penser de la psychanalyse?
je suis medecin et en analyse depuis bientot trois ans!
l'analyse n'est pas une science
l'analyse fonctionne
l'analyse est la science de l'oubli
l'analyse est la science de l'epreuve et non de la preuve.
l'analyse ne guerie pas au sens medical,elle ouvre de surcroit
et n'oubliez pas que l'hysterie est la mere de la psychanalyse,et que l'angoisse et les conduites addictives,sont la manifestation cachée occulte de la nevrose d'angoisse.
zorg-f
iPidiblue fatigué d'avance de s'allonger (2007-10-27T05:59:08Z)
Il faudrait que j'écrive quelque chose d'intelligent sur la psychanalyse … mais il y en a tellement qui s'y emploient déjà que cela me rase.
Comme thérapie par la parole la cure psychanalytique vaut bien n'importe quel autre soin du même genre - il s'y rajoute juste la prétention scientifique par derrière.
Vicnent (2007-10-25T14:53:59Z)
amusant : je viens de découvrir, par hasard et le même jour que le commentaire précédent que dans la hiérarchie usenet, la psychanalyse est à fr.sci !!!! Dingue !
Vicnent (2007-10-25T12:15:55Z)
Il y a juste une chose à dire à propos de la psychanalyse : elle ne vaut rien d'un point de vue scientifique. Pourquoi ? Tout simplement parce que les dogmes énoncés par Freud sont tout simplement irréfutables. Ils sont énoncés comme tels et point barre.
Or chacun sait qu'une théorie qui n'est pas réfutable (au sens de Popper) ne vaut rien puisqu'elle ne contient pas en elle de quoi s'y opposer. Or une théorie dont il n'est pas possible de montrer qu'elle se trompe n'apporte rien en terme d'information sur les macanismes sous jacents. (l'idée est qu'une fois les dogmes posés par Freud, on trouvera toujours quelque chose dans la vie des gens qui permettront l'acception du dogme et ainsi, par voie de conséquence le renforcement du dogme lui même)
La psychanalyse devrait même à mon avis être tout simplement interdite : parce qu'elle est soit une escroquerie, soit une mystification.
D'autre part, je passe sur les modes de tests de Freud (effet placebo, variables cachées, double aveugle, truandages de résultats et autre "je prends ce qui va dans mon sens…) dont on peut trouver rapidement dans leur lecture qu'ils n'ont rien d'une démarche scientifique.
D'autre part, tu te gourres profondément quand tu dis "Globalement, je mettrais la psychanalyse un peu au-dessus de l'acuponcture dans le registre des choses qui doivent effectivement marcher un peu — à condition d'y croire." : l'acuponcture fonctionne très bien pour tout un tas de pathologies (douleur etc…)
phi (2004-04-12T16:10:05Z)
cf. <URL: http://notepad.ediphi.org/art/cartoons/cephallus.jpg>
ce qu'il faut penser de la psychanalyse? ou des prises de tête en général?
Anonymous Coward #809 (2004-04-11T07:51:18Z)
Le stade du mirroir vaincra !
Ceci était un message de l'Armée du Phallus.
Anonymous Hero (2004-04-10T15:40:53Z)
Il n'y a pas de fragment littéraire gratuit !
CLS (Comité de Libération du Signifiant)
phi (2004-04-09T23:45:37Z)
ska: pourquoi, ya deux ans, Il niait tout en bloc?
Ça a été dit, il me semble, la psy catalyse l'évolution du patient, et la théorie fumeuse catalyserait l'action du psy, par exemple en canalisant son imagination et ses réactions, comme ne pourrait pas forcément le faire une théorie psychiatrique (descriptive).
Sur les différentes théories, Freud est en fait assez raisonnable, tout comme Adler, en tout cas plus que Jung, mystique, surtout vers la fin. Zvedzo m'a ailleurs rappelé l'existence de Groddeck, plus littéraire mais sans théorie débile. Oui ska, ya vraiment plein de choses intéressantes par la suite et il n'y a aucune raison de lire les délires lacanesques (ce qui n'inclut pas sa thèse et quelques articles introuvables) si on veut comprendre quelque chose.
La psychanalyse moderne ne se limite pas aux ratiocinations sur les absurdités du maître, ^même en France (cf. par ex. Bergeret); ailleurs, encore moins. Enfin, certains de ces psychanlystes défendables sont en même temps psychiatre (Widlöcher, Kernberg par exemple).
Bref, Ruxor condamne l'astronomie en tapant sur des astrologues; à sa décharge, il est vrai que les deux sont encore mal séparés.
Ska (2004-04-09T20:29:19Z)
Ça fait plaisir de voir que, deux ans après, tu reprends à ton compte ma critique de la psychanalyse. :-)
Cela dit, bien que tu dises faire la différence entre psychologie et psychanalyse, j'ai l'impression que tu omets l'existence de thérapies autres qu'analytiques - et encore, dans la psychanalyse même, il existe (heureusement) d'autres courants que ceux de Freud et Lacan. Lacan a fait énormément de mal à la psychothérapie française en devenant une autorité en la matière et en verrouillant totalement les formations académiques françaises - aujourd'hui en France, quand tu dis thérapie, tout le monde pense analyse. Je ne sais pas ce qu'il en est en Autriche et en Allemagne, mais je suppose qu'hors de Freud point de salut. Pourtant, dans d'autres pays d'Europe et surtout en Amérique du Nord, ce sont d'autres approches qui tiennent le haut du pavé, et ce n'est pas forcément absurde. (Les USA sont à l'extrême opposé de la psychanalyse à la française ; le Canada, et en particulier le Québec, est plus mitigé, plus fédérateur, et aujourd'hui c'est clairement au Québec qu'on trouve les recherches les plus approfondies en psychologie, et probablement les meilleurs thérapeutes.)
Bref, se focaliser sur la psychanalyse lacanienne, c'est bien quand il s'agit de la démystifier - et je suis d'accord avec toi pour taper dessus, en particulier pour sa propension à faire coller des faits aux théories - mais ton message me donne l'impression que tu fais le procès scientifique de toute la psychanalyse et par extension de toutes les approches thérapeutiques : et je te dis, c'est du gallocentrisme et de la désinformation.
Anonymous Coward #799 (Prosper) (2004-04-09T09:39:23Z)
#797:
ouf!
on n'est pas encore revenu aux pires périodes de la bogoterie et de l'Inquisition.
Anonymous Coward #797 (2004-04-09T09:10:56Z)
Le positivisme n'est pas mort !
Anonymous Coward #775 (malaka) (2004-04-09T06:45:30Z)
Mouton: tu dis "Par exemple, se dire qu'elle ne peut pas traiter les problèmes d'une personne qui est en conflit non pas avec elle-même, mais avec l'extérieur". Le hic c'est que les conflits avec "l'exterieur" ne sont il pas aussi du ressort de l'individu? N'est-ce pas son propre fonctionnement, sa facon de penser et de réagir qui 1-"donne le ressenti d'un conflit" ou qui 2-"est un facteur déclancheur de ce conflit"?
A mon avis les conflits entre personnes ont pour origine l'ensemble des personnes participantes. Il ne me parrait pas anormal dans ce cas qu'une des facons de régler un conflit soit de se demander ce qui fait que l'on y ait pris part, que l'on soit la cible ou le déclancheur. Il faut parfois se demander quelle part on a joué.
En ce sens cela reste une étude de son comportement et de ses réactions qui se fait par introspection et qui peut necessiter l'aide d'un tiers (et pourquoi pas un psy). On ne change bien que ce que l'on constate. Et comment constater son propre comportement lorsque celui-ci est imbibé d'inconscient ou de regles comportementales que notre propre histoire personnelle (comprenant douleurs, peines et angoisses) a forgé. cf mon post précédant;)
Anonymous Coward #797 (2004-04-09T05:57:02Z)
La psychanalyse de la psychanalyse porte un nom: métapsychologie.
Mouton (2004-04-09T00:09:08Z)
Oh, il y a d'autres choses qui sont critiquables : si effectivement, le psy ne sert que de garde fous, ou de conseiller ou de quidlibet, alors dans ce cas il devrait être normal de se pencher sur les limites de la psychanalyse. Par exemple, se dire qu'elle ne peut pas traiter les problèmes d'une personne qui est en conflit non pas avec elle-même, mais avec l'extérieur. Ainsi, cela permettrait d'orienter peut-être plus facilement les patients vers un service approprié à leurs besoins.
Et je pense que c'est le cas pour toutes les médecines douces : elle sont évidemment efficaces (puisque l'effet placébo fonctionne), mais pas pour tous les cas, et il faut savoir restreindre leur champ d'application.
Ruxor (2004-04-08T21:02:15Z)
malaka: Je suis assez d'accord avec ton analyse (c'est bien pour ça que je dis que ça marche si on y croit). Encore une fois, ce que je critique, ce n'est pas la méthode, fût-elle empirique, c'est la prétention d'avoir des grandes théories en-dessous.
Anonymous Coward #775 (malaka) (2004-04-08T20:08:02Z)
A mon avis (mais ce n'est que mon avis) la psychanalyse fonctionne par des procédés assez simples mais pas simplistes. Elle permet d'exprimer des choses que l'on enfouis parce qu'elles sont soit trop dérangeantes, soit trop douloureuses, soit trop éloignées de la normalité. Elle permet au patient d'exprimer ces choses qu'il est incapable de dire a des personnes qui le cotoient. Il est plus facile de se décharger de ses secrets ou de son intimité quand on ne le fait pas a quelqun qui pourrait le divulguer ou a quelqun que ca pourrait choquer. Pourtant c'est parfois salvateur.
Pour s'autoanalyser et résoudre ses problemes encore faut il y faire face. Le role du psychanaliste est d'aider à faire sortir ces choses que l'on auxquelles on a du mal a faire face seul. On a souvent peur de soi meme ou de ce que l'on pourrait déclancher en réveillant des douleurs. Tous ceux qui ont fait une crise d'angoisse dans leur vie le savent. La présence d'une personne que l'on pense habituée a entendre les douleurs des autres est rassurante, elle est juge de notre propre capacité à affronter nos angoisses. Elle oriente le patient par son expériance vers les sujets qu'il est important de creuser.
Bon, pour faire bref, je pense que dans la psychanalyse c'est le patient qui fait le boulot. Le psy lui meme est un garde fou, un conseiller d'orientation et un totem rassurant. Et pour tout cela, a mon avis, la preuve d'efficacité scientifique est bien inutile. L'expériance de l'écoute et l'estimation de la capacité a un moment donnée pour un individu de faire face a certains sujet, l'art de diriger une introspection, ca ne se mesure pas bien, mais a mon avis ca peut s'étudier.
phi (2004-04-08T18:36:00Z)
J'avais lu ça chez Eysenck, traduit en "La névrose et vous", titre racoleur comme souvent quand on passe de l'anglais au français; il cite une étude au moins.
À noter qu'Eysenck, très méconnu, compte à mon avis parmi les plus grans psychologues du XXè siècle; il a écrit un livre très documenté sur le génie (*Genius*, tout simplement!), de loin le meilleur que j'aie lu sur le sujet.
Il est aussi le fondateur d'une théorie structurelle de la personnalité en 5 composantes ("the big five") qui serait corroborée par l'analyse multidimensionnelle.
Anonymous Coward #796 (bidibulle) (2004-04-08T18:08:39Z)
tiens c'est rigolo ca phi, c'est les ref de cette publi? Ca doit etre marrant a lire: une etude experimentale de la psychanalise…
phi (2004-04-08T17:39:09Z)
Le test de la psychanalyse a été effectué: quelle que soit l'école, l'effet serait celui du contact avec une personne vaguement bienveillante. Les thérapies cognitives ou comportementales feraient un peu mieux, et les antidépresseurs 2 fois mieux (40% d'effet positif). Conclusion: le verbiage ne sert à rien et tout au plus dilue l'effet.
Sur l'aspect épistémologique, on peut lire "Wittgenstein lecteur de Freud" de Bouveresse.
Chez Lacan, je n'ai rien trouvé de sensé, à part sa thèse qui est très bien écrite et me semble tout à fait pertinente. Il est vrai qu'il reprend les idées de Freud, qu'il a le mérité d'avoir introduit en France.
Anonymous Coward #795 (Patrick) (2004-04-08T17:09:44Z)
si tu regardes un nombre à vingt chiffres, tu ne t'en rappelles pas!
pov' Ruxor! tu ne te rappelles que des séquences de 19 chiffres au plus!
KITT (2004-04-08T16:46:31Z)
Moi je n'y crois pas à tout ça, c'est un attrape nigot pour perdre ton fric comme la voyance qui pullule dans les encards publicitaires des magazines
Mouton (2004-04-08T13:53:59Z)
Oups ! Au temps pour moi.
Je m'y perds un peu dans tout ça :-p
Et sinon, tu viendrais à Créteil avec moi, pour voir ?
Ruxor (2004-04-08T13:46:16Z)
Note que je ne critique pas la psychiatrie (discipline médicale), ni la psychologie (en tant que discipline) en général, mais la psychanalyse.
Mouton (2004-04-08T13:25:39Z)
Tout ce que tu dis me semble intéressant. En particulier le fait que la religion remonte aux sources dans les textes. C'est vrai que ça se tient si on regarde l'homéopathie : les théorie d'Hahnemann font encore autorité alors qu'elles n'ont jamais été démontrée (bien au contraire).
Mais il y a d'autres différences entre une science et une "non-science", comme la reproductivité, l'objectivité, etc.
Quelqu'un sait si la psychiatrie valide tout ceci ?
Ruxor (2004-04-08T12:39:53Z)
« Comment un tel niveau d'intelligence peut-il engendrer un tel niveau de sottise structurée ? » → Voilà, ça résume assez bien ce que je pense de Lacan, merci pour la formule. :-p
Anonymous Coward #794 (Serge) (2004-04-08T12:32:17Z)
Comment un tel niveau d'intelligence peut-il engendrer un tel niveau de sottise structurée ?
Voici un joli sujet pour un livre qu'il faut vite ne pas écrire.
Phersu (2004-04-08T11:28:20Z)
Je suis d'accord avec la plupart des critiques.
En effet, l'inconscient n'est pas la découverte de Freud, l'idée est nouvelle au XVIIe siècle mais assez classique au XIXe. De même pour l'idée de traumatisme refoulé.
En revanche, son apport propre est plutôt l'idée de sexualité infantile.
Le problème de la psychanalyse n'est pas tellement son efficacité (puisqu'il doit bien y avoir des cas où elle fonctionne sans tomber dans la cure sans fin, mais c'est vrai pour bien des thérapies non-scientifiques) mais plutôt dans son renoncement à la scientificité au profit de métaphores suggestives. La psychanalyse est particulièrement peu douée pour les troubles comportementaux comme les phobies, mais on voit mal comment le fait de parler, d'analyser et élucider ses névroses pourrait ne pas être au moins partiellement positif.
Mais si tu veux écrire un tel livre critique et si tu ne veux pas que ce ne soit qu'un pamphlet ou un essai philosophique, il faudrait sans doute suivre des cours de psychologie du développement et de psychiatrie, non ?