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Mouton (2004-03-18T23:36:14Z)
Il y a une bande dessinée de Jean Pierre Petit qui explique preque bien de quoi il s'agit, dans le _Géométricon_. Si il y a des gens intéressés, je dois pouvoir le retrouver en pdf…
Ruxor (2004-03-13T19:40:25Z)
denis f → Le champ gravitationnel terrestre est bien moins intense que le champ gravitationnel solaire (à la surface des astres en question), en effet, mais ce n'est pas le champ gravitationnel (décroissant en 1/d² où d est la distance) qui correspond à la courbure de l'espace-temps. En effet, le champ gravitationnel peut être localement annulé par un changement de coordonnées/repère (c'est le principe d'équivalence : pour reprendre l'analogie classique, si on se place dans un ascenseur en train de tomber, on ne sent plus le champ gravitationnel) alors que la courbure de l'espace-temps est quelque chose d'intrinsèque et fondamental, non lié au repère, et qui ne peut pas être annulé localement en choisissant bien le repère. Donc ça ne peut pas correspondre au champ gravitationnel : et la réponse est, les forces de marée. Ce sont les forces de marée qui sont un vrai phénomène de courbure de l'espace-temps. Or les forces de marée décroissent en 1/d³ et pas 1/d² comme le champ gravitationnel, donc celles à la surface de la Terre (causées par la Terre) sont en fait plus importantes que celles à la surface du Soleil (causées par le Soleil). Précisément, je trouve un rayon de courbure de l'espace-temps à la surface du Soleil et causé par celui-ci de l'ordre de 500 millions de kilomètres.
Ensuite, il est vrai que le rayon de courbure de la trace dans l'espace du chemin lumineux va être de l'ordre du rayon de courbure de l'espace-temps (c'est juste l'ordre de grandeur : je pense qu'il y a quelque chose comme sqrt(3) comme rapport entre les deux), mais il faut souligner le fait que c'est parce que c'est de la lumière voyage autant dans l'espace que dans le temps. Sinon, je pourrais dire « n'importe quelle orbite autour du Soleil est une géodésique, donc son rayon de courbure est le rayon de courbure de l'espace-temps », or c'est vrai (pour autant que ça ait un sens, ce qui est douteux, en fait…) si on prend la courbure dans l'espace-temps, mais certainement pas si on prend la trace dans l'espace.
Enfin, l'ordre de grandeur (au sens des astrophysiciens, c'est-à-dire en acceptant un facteur 10 dans un sens ou dans l'autre) me semble bon, en tout cas.
KITT (2004-03-13T14:18:18Z)
Erf, moi j'ai toujours cru que le temps était une rectiligne ce qui justement pouvait permettre les voyage dans le temps
phi (2004-03-13T12:18:54Z)
denis:
en l'occurrence, le calcul n'est possible que par la comparaison avec et sans l'objet déformant, soit parce qu'il s'est déplacé (?), soit parce que la Terre a avancé sur son orbite ("déplacement" du soleil).
D'ailleurs, c'est difficile de faire des triangulations en restant touhjours au même point. Je doute que les points diamétralement opposés de l'orbite de la Terre suffisent pour dresser une carte 3D du ciel si l'on ne suppose pas que les déviations restent l'exception (?).
denis f (2004-03-13T10:50:02Z)
Bizarre. J'aurais juré qu'une bonne mesure approximative de la courbure était donnée par celle d'une géodésique, (la mesure ne peut se faire, évidemment, que comparée à une géodésique non perturbée par les masses proches, mais celle là est de l'ordre du rayon de l'univers) Or la lumière d'une étoile rasant le soleil est défléchie d'une demi-minute d'arc, ce qui, à vu de nez, correspond à qq chose comme un rayon de courbure de qq centaines de millions de kilomètres au moins, et le champ gravitationnel terrestre est bien moins intense…