<foo>
simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >
,
and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto:
URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld
,
if you do not have a genuine Web site).
Anonymous Coward #348 (h343) (2003-12-25T21:07:34Z)
hmmmf
Ska (2003-12-25T13:00:04Z)
Hé, c'est pas un peu fini de déverser ton fiel comme ça ? Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, Ruxor, phi et George Orwell, pour que tu viennes les agresser le jour de Noël, temps de paix s'il en est ?
Reprends plutôt une tranche de bûche. Si tu es aigri parce que tu n'as personne avec qui partager la bûche, viens la partager avec moi.
Anonymous Coward #347 (H341) (2003-12-25T10:25:35Z)
c'est un peu facile de filer mes métaphores, ca prouve l'inanité de votre pouvoir conceptuel.
phi (2003-12-24T10:13:07Z)
blog story
ya aussi les gens qui regardent une émission TV depuis des années chaque semaine et pestent se scandalisent avec une ardeur toujours renouvelée de ce qu'il y ait des émissions aussi nulles/idiotes/dégoûtantes/prétentieuses…
J'en profite pour vous recommander un bouquin plein de finesse et de pertinence: "Les personnalites pathologiques approche cognitive et therapeutique" de Debray (Quentin!) et Nollet (Daniel).
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/229400647X/qid=1072260158/sr=1-2/ref=sr_1_0_2/171-3957541-6136235
Sinon, vous connaissez sûrement Eric Berne, avec "Games people play" ("des jeux et des hommes", http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2234017661/qid=1072260680/sr=1-2/ref=sr_1_0_2/171-3957541-6136235).
Anonymous Coward #343 (2003-12-24T10:04:46Z)
"J'ai Orlando quelque part dans ma pile de livres à lire… mais l'intégrale des nouvelles d'Orwell devrait passer avant."
Dire publiquement ceci autorise toutes les logorhées.
Anonymous Coward #343 (2003-12-24T10:04:03Z)
Avoir un rapport vivant à la littérature induit des réactions vives. La place et le lieu n'ont strictement aucune importance (pour moi du moins).
Autrement, dans tout mon cursus universitaire et scolaire, j'ai entendu une fois résonner le nom de George Orwell: c'était en philo et c'était pour me dire de le brûler. J'ai suivi quatre à cinq heures d'anglais dans mes khâgnes successives, aucune mention de George Orwell. Meme pas en version ou l on s aventure à citer des auteurs moins connus comme Lowry, Toni Morrisson, Coetzee ou n'importe qui d'autre. Jamais du George Orwell. Mais beaucoup de Virginia Woolf.
George Orwell n'est pas un auteur "méconnu", il ne faut rien connaitre à la litterature pour dire ça, ce qui corroborre ce que vous avez dit avant, c'est un auteur méprisé, dont on essaye de faire oublier à des jeunes esprits qui, cherchent à parfaire leur reflexion ,le plus infime souvenir. Ce qu'il dit est banal et sans interet ( je ne parle pas du style , je me moque du style dans l'appréciation d'un livre) et le pire c'est qu'il se repete. Oui le monde est tragique, oui l'homme peut etre méchant, oui ( je parle des nouvelles) les camps de cocentration c'est pas bien, en effet les animaux ils l'ont compris. Les harlequins au moins ont la saveur des livres qui se prétendent inutiles. Mais ils font tous les deux de très bons résumés.
Ska (2003-12-24T04:24:06Z)
Parce qu'un chien qui souffre mord la main qui le soigne.
Cela dit, le chien est un animal civilisé, lui: il pisse autour de son territoire, il ne va pas pisser en plein milieu de chez les autres. :-)
--
Troll facétieux
Ruxor (2003-12-23T22:02:24Z)
Moi je voudrais bien savoir pourquoi les gens éprouvent le besoin d'être aussi agressifs. Dans le système de commentaires d'un 'blog, ça me semble, comment dire, incongru.
phi (2003-12-23T19:58:15Z)
Pour Orwell, je ne sais pas encore si je le lirai en pointillés. Justement, il semble qu'il soit en fait un écrivain aussi remarquable que méconnu. Ce que vous en dites, rapporté à ce que vous (#341) semblez être, semble confirmer cette opinion.
à Denis: #341 ne parle manifestement pas de la collection Harlequin: il n'a pas mis de majuscule et il a mis un 's'. Ou bien, serais-je en train de surestimer encore les gens (diantre!), dont le niveau atteindrait alors des abysses que je croyais inaccessibles il y a peu?
denis f (2003-12-23T19:10:52Z)
Ah ben non… Que Woolf (ou Proust, ou Joyce…) soient des auteurs admirables, en dépit (ou à cause :-)) d'une complexité de forme certaine n'interdit nullement à Hemingway, Orwell ou tant d'autres (Voltaire, par exemple) d'être également admirables en dépit (ou à cause :-)) de la recherche d'un style toujours plus épuré et invisible. Et parfois (rarement, d'accord), c'est les mêmes qui s'illustrent dans les deux genres : comparer le Flaubert de Salambo à celui des Trois Contes, sans parler de Bouvard et Pécuchet…
Bref, ranger Orwell au rayon Harlequin, c'est un peu… rapide? Désolé, mais ce qu'il dit dans "1984" (et c'est loin d'être son meilleur) ne me semble ni banal, ni sous-littéraire (rien que l'invention de la novlangue, ça mérite plus qu'un sourire méprisant).
Anonymous Coward #341 (2003-12-23T18:51:16Z)
Autrement, une des façons de lire la richesse, l'interet, la pertinence de la reflexion d'un auteur, c'est de voir la source d'inspiration qu'il a pu etre pour les autres ( je m'en reporte aux dires d'un Gerard Genette dans Palimpsestes ou à ceux d'un Valery dans Rhumbs ):
Woolf a inspiré Sarraute( non phi c'est pas Claude Sarraute) ( s'en reporter à l'Ere du Soupconpar exemple),Duras dans une moindre mesure .
Orwell a inspiré loft story ( "Big brother " en angleterre et en Allemagne).
Il est vrai qu'une journée de Loft Story est plus aisément résumable qu'un paragraphe de Woolf. Elle a vraiment rien compris la pauvre
Anonymous Coward #341 (2003-12-23T18:36:04Z)
Il est vrai que George Orwell peut se lire en diagonale, puisque ce qu'il dit n'est que trivial, banal et sous littéraire. Il est vrai qu'il est sans complexité et qu'il s'adresse de manière priviligié à des étudiants de college (peut etre de bac aussi je ne sais pas).
Mais c'est vrai que Virginia Woolf est tres conne, vous avez qu'à lui dire tant que vous y êtes que pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Et dites ca aussi à tous les auteurs de litterature. Comme ça on aura plein d'harlequins et de George Orwell et vous serez très contents.
D'autres comprendront que l'écriture n'est pas dictée par une envie fantasque de faire compliqué ou d'enmerder le monde mais par une necessité interieure, nécessité si complexe et indefinissable qu'elle ne peut elle meme se dissoudre dans un discours fade, insipide qu'on résumerait en deux temps trois mouvements. Excusez Virginia Woolf d'avoir une idée vivante d'un genre manifestement mort aux yeux de beaucoup.
Ca m'apprendra à venir faire des paragraphes de disserts dans des blogs de matheux.
Anonymous Coward #340 (somebody) (2003-12-22T20:44:37Z)
"Mais vue ma façon normale de parcourir le texte, de fluide il devenait haché, laborieux"
Je vous signale que Virginia Woolf a ecrit un texte initulé "the waves" et qu'on analyse souvent ses textes en parlant de "stream of consciousness". Je crois qu'il faut se laisser porter par l'écriture de Virginia, par the ebb and the flow of her writing en somme qui cherche à nous dire l'indicible, l'ineffable de nos mouvements imperceptibles qui préludent à toute forme de dialogue et qui ne peuvent s'enfermer dans des mots. Comme ces mouvements, l'interessant dans le passage cité n'est pas dans la description des gouts du personnage, il faut aller au dela des "shoes et des gloves", de leur matérialité ( comme dans le déroulement du discours narratif) pour lire un rapport ambigu, etrange a ce personnage lointain, introduit sans que lecteur ou la conscience du narrateur s'y attendent. Accepter ces flux, c est rentrer dans une richesse qui échappe à toute lecture en diagonale.Autrement c'est perdre de vue le sens du propos comme le signale David, mais aussi tout l interet de l'oeuvre qui ,bienheureusement, trascende le simple "bien écrit"(dans ce cas autant lire une page de magazine bien écrite). Mais bon je concois la réticence, les difficultés mentales, la paresse ou le manque d'interet pour ce genre d'oeuvre ,qui peuvent conduire certains à abandonner une recherche, parfois exaltante, au bénéfice d'oeuvres dont, par courtoisie, je n'émettrai pas de commentaire.
Matoo (2003-12-22T10:35:03Z)
Je me fais parfois violence pour terminer un bouquin, parce qu'il se produit un truc à la fin qui peut faire qu'on le trouve génial malgré quelques diffcultés de progression. Mais parfois oui, parfois non… Donc il faut prendre le risque !! :o)
phi (2003-12-22T10:14:05Z)
Aïe, j'ai été lu en diagonale…
Une oeuvre ne se réduit pas à son "contenu informationnel" (descriptif, fictionnellement ou non). Il y a aussi la temporisation pour l'effet sur le lecteur. Et une forme même banale peut être intéressante pour apprendre la langue.
Néanmoins, si on lit en diagonale, on peut se poser des questions, chercher à quoi on renonce, ou en quoi on perd son temps.
Zut, j'ai encore été long…
denis f (2003-12-22T08:41:30Z)
C'est très contestable, ça. Beaucoup de littérature est là pour le plaisir de l'écriture, avec un contenu informationnel très faible (sans parler des textes travaillant uniquement sur la forme, de la poèsie moderne à, mettons, 'La Disparition' de Perec (traduit par 'A Void')). D'ailleurs, le jeu consistant à résumer toute une oeuvre en une phrase ("Marcel devient écrivain" est ma favorite) est moins absurde qu'on pourrait le penser…
Pour David : comptes-tu essayer de lire un jour Ulysse en diagonale ? (je te souhaite en particulier bien du plaisir avec le monologue final)
phi (2003-12-22T02:19:59Z)
Quand le livre est mauvais, la méthode de lecture la plus rapide est encore de ne pas le lire. J'ai tendance à penser que le bon auteur n'écrit pas en 100 mots ce qui devrait l'être en 20, surtout s'il respecte son lecteur…
Au passage, il me semble que le même contenu, dilué, donne à certaines personnes l'impression erronée de comprendre (mieux).
J'ai Orlando quelque part dans ma pile de livres à lire… mais l'intégrale des nouvelles d'Orwell devrait passer avant.