Comments on Sur la nature cyclique du temps

De quoi, de quoi? Mais non, je cite juste mes sources…

@Anonymous Coward #180 (qui ne lira probablement jamais mon commentaire : qui irait lire un commentaire de son commentaire 3 ans et demie après ??) : Pour DF à propos de DM, il y a du complexe d'infériorité dans l'air…

Pour Ruxor : Twitter est fait pour toi !

Tiens. Marrant, moi aussi j'ai eu la même idée (il y a à peu près un an, d'ailleurs). Et depuis, ça marche, je l'écris chaque jour (dont une semaine où j'ai passé deux heures à le taper sur mon traitement de texte, m'étant rendu compte que ça écrivait plus vite ; ce qui fait que mon journal s'autoréférençait, aux entrées qui n'étaient pas encore écrites (où déjà, je ne me souviens plus trop d'ailleurs)). Ce qui n'a aucun rapport, mais que je souhaite quand même développer, c'est pourquoi et comment je suis tombé ici. Et bien, en fait (habile transition qui me permet de me faire un petit bout de 'blog personnel sur un blog qui n'est pourtant pas le mien, ce qui s'appelle du vol, en fait), c'est sur le site de Denis Feldmann que je le trouvai. Je ne trouve d'ailleurs pas d'allusion à Denis Feldmann ici, alors que lui en met partout (en gros, il est impossible de tomber sur une page sans les mots "David" and "Madore" écrits dedans). Est-ce mon moteur de recherche qui marche mal, est-ce volontaire, ou involontaire ? Telle est ma question.

Si une situation de vie (lieux, personnes, relations, travail) ne change pas durant un an, ça semble de n’avoir jamais changé ou, je dirais mieux, progressé. D’autre part, c’est vrai qu’en faisant un journal minime on peut pas se rappeler des choses qui ont rendu une journée diverse de l’autre; on peut en faire un tas de statistique, mais c’est froid. Le blog, je suis d’accord, ressemble plus à ce type de journal qui conserve la mémoire de ce qu’on est vraiment, de ses propres sentiments, du noyau principal de soi. Les sentiments deviennent des pensées, les pensées deviennent des actions. Le journal conserve tout cela. En outre, avec le blog, il est aussi conservé un monde de madoriens, un hic et nunc qu’un jour te rappellera combien et comment tu étais important, même dans tes jours de détresse.

Il n’y a rien de mal à relire son propre journal. Aucune personne au monde peut mieux réfleter ce que je suis que mon journal, et c’est à ce grand conseiller que je m’addresse quand je ne comprends pas quelque chose de moi, parce que la discipline et l’habitude à l’écrire me rappellent qu’il y a une trace égale quelque part dans mes pages, et naturellement il y a aussi une réponse, une suggestion.

Tiens, à propos des nouvelles, j'ai relu le thread correspondant sur forum, et je suis étonné des réaction très positives sur la mienne. PLus je la relis, plus je la trouve "pataude". J'ai même parfois des envies de la réécrire *from scratch* (parce que j'aime plutôt bien l'idée de base, en fait :)

Comment trouves-tu le temps de faire tout cela?

Tiens c'est marrant ça. Bien sûr, je suis trop feignant pour tenir quoi que ce soit d'aussi contraignant qu'un journal (mon blog en est la preuve, euh, vivante ?), mais je me faisais la remarque hier que ma vie n'était pas fondamentalement différente de l'année dernière au même jour, ou à peu près. Bon, c'est faux, mais ça m'a vraiment traversé l'esprit un moment.
Peut-être que la nature même de ton journal (levé, dejeuner, couché) provoque ce sentiment de répétition. Il faudra voir ce que cela donne avec ce blog, quand il aura soufflé sa première bougie.