À partir de vendredi (après-demain), je rempile pour faire passer des oraux de TIPE aux ENS, avec comme l'an dernier un planning bien chargé (80 oraux à faire passer en 9 jours[#] répartis sur deux semaines), donc je vais un peu disparaître pendant cette période qui sera assurément fatigante.
Je m'abstiens évidemment de faire des remarques sur le fond de
l'épreuve : pour cela, on pourra voir
le rapport
que nous avions écrit. Sur la forme, comme l'an dernier, il y
a(ura) le sentiment excitant mais frustrant de voir 80 sujets
scientifiques souvent intéressants passer à toute vitesse et de
n'avoir qu'un temps très limité à pouvoir consacrer à chacun ; et
c'est en fait très angoissant de se demander vais-je trouver des
questions intéressantes à poser sur ce
sujet
[#2] : il est vraiment
dommage qu'on ne puisse avoir les dossiers que si peu de temps à
l'avance, mais le calendrier du concours est incroyablement serré.
[#] Y compris le samedi 28 juin — dommage pour la gay pride.
[#2] Les examinateurs des oraux autres que TIPE peuvent choisir assez librement ce qu'ils vont poser comme questions : nous nous devons faire avec le sujet que le candidat a choisi, ce qui rend l'exercice très dur pour nous (même en étant deux examinateurs, c'est impossible d'avoir une culture qui recouvre toutes les mathématiques).