Comments on Séminaires mathématiques

Etonnant que personne n'ait cité Ramanujan en réponse au commentaire de Du séminaire à la vraie foi qui sauve … !

Tiens un des derniers récipiendaire de la médaille de Fields à fait des avancées sur la géométrie birationnelle et les variétés de Fano (c'est directement en relation avec ce que tu traites dans ta thèse) suivant les travaux de Yuri Prokhorov et Constantin Shramov (je cite wikipédia) : <URL: https://en.wikipedia.org/wiki/Caucher_Birkar >

Je tenais à indiquer des liens vers un sujet que j'ai survolé dernièrement et qui me semble prometteur :
<URL: https://www.oliviacaramello.com/Unification/Unification.htm >
<URL: https://www.laurentlafforgue.org/publications.html > et tout ce qui touche aux travaux qu'il a fait notamment en collaboration avec Olivia Caramello.

En effet, j'ai une folle envie de dire que je ne suis pas d'accord avec le texte de Lafforgue et qu'il donne un diagnostic faux à un relevé correct de symptomes.

Je viens de lire un texte de Laurent Lafforgue "De l'école et de ce qui fonde la valeur des savoirs etc" sur son site : < http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/Gaz105Tribune1.pdf/ >

Il dit grosso modo que c'est en priant beaucoup qu'on trouve des vérités mathématiques - lui peut-être - et d'autre part il précise que si Israël brille dans les sciences c'est grâce à sa foi conservée - moi je croyais qu'un grand nombre de ses savants venaient de l'ex-Urss pays laïc et athée comme chacun sait … m'enfin tout le monde peut se tromper, même moi !
Comme Gabber est israélien pourrais-tu le choper dans un coin pour lui demander si c'est Yavhé qui l'inspire directement quand il pose ses questions-minutes, ça expliquerait qu'il brûle la politesse à tout le monde si c'est le très-haut qui lui souffle tout !

Dans quelle mesure la "vivacité d'esprit", ou disons voir la réactivité est-elle corrélée aux aptitudes de recherche de quelqu'un ? par exemple, est-ce qu'il y a des gens ne pigent rien aux séminaires, qui sont plutôt lents, mais qui une fois au calme réussissent à pondre des résultats intéressants ?

Et de manière générale, quelles sont les qualités requises pour être un "bon" chercheur, à part être fort en maths ?

Dans des domaines de recherche moins théoriques que les maths, j'ai l'impression que des qualités relationnelles, de communication, ou même de confiance en soi sont tout aussi importantes que par exemple la vivacité d'esprit. Est-ce différent en maths ?

Oui, il est même question de lui dans l'article sur l'IHES accroché du côté du département maths d'Ulm (avec l'inénarrable Lafforgue). Je vais parfois lire de ce côté, c'est un des seuls endroits chauffés et confortables de cette charmante école.

Pour avoir vu quelques pointures en Physique théorique, je pense que c'est vraiment par curiosité que les questions sont posées.

Si elles sont méchantes, c'est bien parce que souvent ses pointures manquent un peu de maturité.

Euh ! Il y a une erreur dans l'acronyme ! OMM : oui ! OGM : organisme Gabber modifié ?

Bonjour,
En principe les participants à un séminaire veulent apprendre et vite par soif !!! Pour le cas de Gabber c'est marrant que Ruxor en parle , peut-être que nous sommes en pleine Gabber mania actuellement , un ami à moi est persuadé que Gabber est un mutant un mélange de John Doe et de Jarod , nous on le surnone OGM :Organisme Mathématiquement Modifié.

Est-ce que les gens posent des questions parce qu'ils sont curieux de la réponse ? ou simplement pour montrer qu'ils suivent, ou comme le "génial Ofer Gabber" pour les embarrasser publiquement ?

Dans un monde idéal, on dira que Ofer Gabber veut satisfaire sa curiosité, et éventuellement mettre en avant un problème qui pourra intéresser le reste de l'audience.

Personnellement, je préfère poser mes questions à la fin : d'une part je n'ai pas envie de montrer que je n'ai rien compris, et si ce n'est pas le cas, je n'ai pas envie de mettre le mec mal à l'aise (même s'il y a peu de chance qu'il le soit, et que ça fait parti de la règle du jeu).

C'est fou comme tu te sous-estimes…

"Mais globalement je me rends compte qu'il y a quelque chose de vraiment commun entre l'entrée dans le monde de la recherche mathématique et l'apprentissage d'une langue étrangère : au début, quand les gens parlent, ça a l'air d'être du charabia, ils vont beaucoup trop vite, etc. Puis progressivement des automatismes se mettent en place comme des règles de grammaire, on voit venir les choses, on sait que telle situation doit inciter à se poser tel type de question, à rechercher tel type de méthode… Et à force, on arrive à s'efforcer à mentalement précéder un peu ce que les gens vont dire."

Oui, et quand tu cesse de faire de la recherche, j'ai l'impression que tout comme une langue que tu ne pratique plus, tu comprends encore un peu la structure generale, mais les details s'effacent progressivement. Et il arrive un moment ou tu te rends compte que tu ne comprends plus rien.

J'aime comprendre pourquoi E/Ker f est isomorphe à Im f (avec le joli diagramme…)
Bientôt -ou déjà- sur DVD ces cours et séminaires ?
Merci d'avance aux réalisateurs.