Comments on Échecs de Víctor L. Pinel

Régis (2023-10-31T08:01:35Z)

Je te trouve sévère avec les cycles et les suites littéraires. Que tu trouves les Rougon-Macquart, les Hommes de bonne volonté et les Thibault un peu chiants, je veux bien, mais la Comédie humaine! Les cinq romans de Rabelais! Et puis, plus près de nous, et dans un genre un peu différent, les San Antonio c'est quand même poilant.

Cigaes (2023-10-29T20:34:39Z)

Je tiens à faire remarquer que la « tapisserie dont les personnages sont des fils dessinant un motif qui les dépasse » est précisément l'imagerie adoptée par The Wheel of Time. « Remember that we are all threads in the Pattern, and the Wheel weaves as the Wheel wills. » (Entre une roue, un serpent et un métier à tisser, la métaphore est un peu mouvante.)

Sinon, ça peut me faire une idée de cadeau pour ma sœur. J'hésitais avec l'adaptation du Nom de la rose par Manara, mais il faudra attendre l'an prochain pour la deuxième moitié, et une adaptation du Nom de la rose en deux albums de 50 pages ça me fait un peu peur. Donc merci.

Natacha (2023-10-28T08:06:20Z)

Merci pour cette recommendation !

J'imagine que je ne serai pas la seule à le relever, mais il me semble que notre hôte est un peu injuste en opposant « cycles » et « désir de résolution », ou alors il me manque un mot pour désigner les séries (je pense aux romans, mais j'imagine que n'est pas propre au support) dont chaque élément contient une histoire cohérente et proprement résolue.

Il me semble que c'était le cas de beaucoup de séries des années 90s, je pense par exemple aux premières saisons de X-Files et de Stargate SG-1.

Je reconnais la tendance de nos jours à faire des séries télé/internet qui sont des films extra-longs découpés en épisodes, et je (crois que je) partage la frustration de notre hôte sur la pauvreté des résolutions internes à chaque épisode, mais ce n'est pas une fatalité (au moins dans les livres que je pratique).

Je suppose qu'il y a une lente dérive depuis les séries épisodiques avec un thème de la saison : le thème serait devenu un léger arc narratif, et cet arc aurait pris du poids au point de devenir une narration à part entière, et ce poids serait volé à l'histoire de chaque épisode.

Les séries de livres vers lesquelles je gravite depuis longtemps sont largement épisodiques : l'histoire de chaque tome comment et se résout dans ledit tome. Le statu-quo n'est pas forcément préservé par l'histoire, le personnage ou le monde évoluent parfois, mais cette évolution n'est pas une histoire elle-même (de ce que je perçois).

J'aime beaucoup ces séries parce qu'il me faut beaucoup de temps pour « rentrer » dans un univers et m'attacher à des personnages, et je préfère rentabiliser cette investissement sur plusieurs histoires, sans pour autant sacrifier la satisfaction d'une résolution en fin de chaque livre.


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