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Tabarly (2020-12-14T01:12:32Z)
> je sors le révolver de ma mémoire d'adolescent enthousiaste qui subsiste étonnamment après toutes ces années
En effet, c'est assez impressionnant. J'ai aussi lu toute la série Fondation quand j'étais adolescent. Je me souviens de ce qu'est la psycho-histoire, mais ça doit être tout.
Cigaes (2020-12-13T12:43:30Z)
« Or les animaux ne modifient guère leurs comportements quand il y a une épidémie qui sévit dans leur population. »
Lecture intéressante : <URL: https://www.scientificamerican.com/article/animals-use-social-distancing-to-avoid-disease1/ >.
Dyonisos (2020-12-13T12:29:55Z)
Je me rappelais bien le(s) post(s)que tu as rédigé(s) sur les limites des modèles épidémiologistes. Par rapport aux économistes, le fait est que je connais bien mieux et depuis longtemps les théories de ces derniers ainsi que leurs formations et, grosso modo, il est clair pour moi que ce sont des chercheurs en sciences sociales (Piketty ne cesse d'ailleurs de se portraiturer ainsi et je crois qu'il a raison) tandis que pour l'épidémiologie le poids des mots faisait que je considérais qu'ils était plutôt comme mettons des météorologistes (le poids des facteurs humains est moindre même s'il existe).
Même au niveau des formations, et bien qu'il y ait un afflux massif des matheux qui basculent dans l'économie après par exemple une agreg de maths (du moins en France), l'économie est une science sociale ayant son propre continent de recrutement (les facs du même nom) alors que pour l'épidémiologie on recrute davantage en biologie, médecine et en stats si on en croit https://www.l4m.fr/emag/metier/sante-social-25/epidemiologiste-17225.
Mais ce contraste dans les connotations des mots et la provenance des formations est secondaire finalement, ce qui soude les deux c'est qu'ils cherchent à modéliser des phénomènes dépendant trop étroitement des comportements humains pour être autre qu'hypothético-déductifs avec un faible pouvoir prédictif dans bien des cas, je te suis sur ce point.
Je réactive ma rengaine sur Seldon : Azimov lui donne finalement une bien moins grande omniscience que dans les premiers livres de la série Fondation. A la fin, c'est juste une des cartes que joue Daneel et, comme il a bien conscience des limites de la psychohistoire par rapport à la liberté humaine et les phénomènes imprévus du type Mulet, c'est la conscience collective façon Galaxia qui va apparaître. Donc le cycle Fondation est assez subtil sur cette question, la psychohistoire n'est une science que pendant un certains laps de temps et sous la plume même de son inventeur se voit disqualifiée comme science authentique (même au début l'existence de la seconde fondation cachée doit jouer comme un correctif caché constant, non ? ).
Quand j'entends le mot Seldon, je sors le révolver de ma mémoire d'adolescent enthousiaste qui subsiste étonnamment après toutes ces années :-)