Comments on Encore quelques réflexions décousues sur l'écriture, la ponctuation et la typographie

jonas (2017-08-03T14:57:53Z)

> Je pourrais aussi parler de […]

Indeed, there are an infinity of such issues. Let me bring one particular up.

If you read Hungarian text from around 1900, there are two differences from modern text in spelling that you will probably notice. Firstly, the digraph “cz” is consistently used to spell the sound that the letter “c” denotes in modern text. Secondly, certain common words that were originally a composite from the “a” pronoun used to be spelled as two words, specifically “amint” was spelled as “a mint”, and the relative pronouns “ami“, ”aki”, “ahogy”, “amerre” etc were spelled “a mi”, “a ki”, “a hogy”, “a merre” etc instead. (There are a lot of other smaller spelling differences, but they're not as easy to notice because they come up less often.)

When old text are reprinted, editors typically change the spelling to the modern conventions, even in respected poetry. Luckily the two common differences I mentioned can be changed almost perfectly with a simple algorithm.

Livius (2015-11-01T22:14:53Z)

VIIIe siècle et non 8e siècle.
Manuel, p. 159.

Ruxor (2015-10-20T09:20:14Z)

@W: Parce que l'existence d'un genre des noms ou autres points du même style (1) se reflètent abondamment à l'oral (contrairement à la typographie, que ce soit le fait d'écrire en gothique, de mettre des majuscules ici ou là, d'utiliser des points d'interrogation inversés, ou encore de choisir tel ou tel type de guillemets, qui n'affectent que la version écrite), et (2) qui ne sont pas logiquement faciles à harmoniser entre les langues (donner à tous les mots le genre neutre, en français, il ne suffit pas de le proposer pour que ce soit immédiatement évident ce que ça veut dire, alors que d'abolir ou d'introduire les points d'interrogations inversés, il n'y a rien de plus à préciser).

W (2015-10-20T06:43:41Z)

Prolongeons le raisonnement : Parmi toutes les règles sur ce qui se fait et ce qui ne se fait habituellement pas dans une langue, pourquoi ne s'attaquer qu'à la typographie et préserver ce qui relève de la grammaire ? Par exemple, en français comme en allemand, le genre des noms communs est rarement indispensable à la compréhension ; il est plus redondant qu'autre chose. Pourquoi alors ne pas s'autoriser à écrire l'allemand avec les genres des noms du français (quand la correspondance est claire) ? Ou tout au neutre pour imiter l'anglais ?

Ruxor (2015-10-19T09:37:31Z)

@Zénon: Ceci peut certainement expliquer pourquoi dans un texte particulier on décide d'espacer différemment une ponctuation particulière (parce qu'on manque de place, ou parce qu'on en a trop, ou pour éviter un visuel désagréable). Mais la constitution d'une règle générale ne peut pas venir de considérations de ce genre, à moins de penser que les deux points aient plus tendance à se trouver dans des textes ayant besoin d'être aérés que le point-virgule, ce qui serait tout de même surprenant.

@Loqueelvientoajuarez: Mais la question est de savoir si ces académies ont la compétence pour décider si une question est une question d'orthographe ou pas (ce qui est *différent* que de décider quelle est la réponse à une question d'orthographe : avoir une compétence et avoir une compétence pour décider des limites de cette compétence, ce n'est pas la même chose). Ou plus généralement, sur quoi ces académies ont autorité et d'où leur vient cette autorité (notamment parce que les États que sont la France et l'Espagne, n'ont eux-mêmes pas d'autorité sur une langue qui peut être parlée n'importe où dans le monde). C'est pour ça que les réponses d'autorité me semblent assez dénuées d'intérêt en matière de langue.

Mais si on considère que les académies française et espagnole ont effectivement une autorité sur quelque chose, on peut aussi tourner la question à l'envers : l'académie espagnole a inventé le point d'interrogation et le point d'exclamation inversés alors qu'ils n'existaient pas (elle les a vraiment sortis de son chapeau), on imaginer qu'elle envisage de les supprimer alors qu'ils existent, ou que l'académie française envisage de les importer dans une langue où ils n'existent pas (i.e., pas plus qu'en espagnol d'avant 1754), et la question est alors, sur quelle base devrait-on conseiller à ces académies de faire leur choix ?

Zénon (2015-10-19T08:54:07Z)

Vous connaissez forcément Adrian Frutiger, trésor vivant récemment disparu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrian_Frutiger
Il faut lire son ouvrage
A bâtons rompus
http://www.planete-typographie.com/livres/frutiger.html
Pour comprendre que la typographie n'est pas une science exacte et qu'elle nécessite parfois des arrangements avec la perfection graphique pour obtenir la lisibilité attendue. C'est probablement là que se niche l'explication de la différence de taille d'espace entre la plupart des ponctuations doubles et le :

Loqueelvientoajuarez (2015-10-19T04:21:07Z)

L'Académie royale d'Espagne considère que les signes ¿ et ¡ relèvent de l'orthographe (http://www.rae.es/consultas/ortografia-de-los-signos-de-interrogacion-y-exclamacion). On retrouve la même chose en français, où l'Académie française et certains dictionnaires utilisent « oh ! » comme entrée, donc le point d'exclamation fait partie du mot.

cargo du mystère (2015-10-18T21:19:46Z)

La raison pour laquelle on barre le sept est que lorsque Moïse sur le mont Sinaï arriva au Septième Commandement ("Tu ne commettras pas d'adultère") les hommes présents lui crièrent : "barre le sept! barre le sept!"


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