Comments on Les nombres dans les rêves

Aya (2023-02-13T01:00:35Z)

Apparemment, la zone qui s'active quand un mathématicien fait des maths, c'est la zone du toucher qui s'active par exemple chez les enfants de 2-6 ans quand ils mettent des formes géométriques dans des trous de forme correspondante !

Couard Anonyme (2014-02-03T01:37:10Z)

Il ne faut pas sous estimer la capacité du cerveau à retenir des informations complexes. Ma grand mère arrivée à un certain âge racontait n’importe quoi. Mais son discours était composé de séquences de 4 à 5 phrases entièrement mémorisées qui étaient cohérentes entre elles si bien que ses enfants, lesquels ne voulaient pas admettre qu’elle était désormais au delà de la raison, s’entêtaient à y voir des intentions, des messages “réels” et à débattre avec elle de la cohérence de son courant de conscience.

Il n’est pas invraisemblable que de nombreuses démonstrations faites dans les rêves aient préexisté dans la mémoire et ne soient qu’assemblées entre elles, tout comme le reste des rêves.

Pour moi un rêve c’est comme lire un espace mémoire qui a été garbage collecté (marqué comme disponible) mais pas encore écrasé par de nouvelles données : de nombreux pointeurs pointent vers des objets localement cohérents mais globalement ça ne veut rien dire.

Gauvain (2014-02-01T01:25:44Z)

Je me souviens avoir lu quelque part que lorsqu'on demandait à des rêveurs lucides de faire faire des calculs mentaux à leurs personnages oniriques, ça marchait pour les calculs très très simples (genre : 3x2, 5+3, et des choses comme ça), mais dès que ça atteignait deux chiffres le résultat devenait délirant. (Mais évidemment, c'est logique : le personnage onirique n'est qu'une projection du rêveur…).

Je me demande si un calculateur prodige en train de rêver obtiendrait de meilleurs résultats.

Régis (2014-01-31T13:51:47Z)

Cela faisait longtemps que ton gros fantasme (même accompagné d'angoisse…) de te retrouver à Matignon ne s'était manifesté de nouveau… même si aujourd'hui ce n'est que pour inculquer des éléments mathématiques à l'instable et dépressif titulaire actuel. Bon, tout faire pour accroître ses phobies et majorer ses insomnies est peut-être de nature à lui savonner un peu la planche… Pauvre homme, déjà que ses ministres et néanmoins subordonnés le brocardent avec de l'arithmétique de cours préparatoire (Ayrault plus Ayrault égalent la tête à…)si tu l'achèves avec Ruth Moufang, il va nous faire un ictus et écraser un piéton avec son combi…

Typhon (2014-01-31T10:53:34Z)

Avant, je croyais que j'étais mauvais en maths parce que trop paresseux, mais en fait, c'est visiblement l'inverse : c'est parce que je ne dors pas assez.

zEgg (2014-01-31T07:43:45Z)

Je rêve régulièrement que je suis incapable de lire une information cruciale sur un papier, que je sais pourtant non cryptée, écrite dans une langue que je connais avec un alphabet que je reconnais, mais en dépit d'efforts considérables, impossible de déchiffrer.

Subbak (2014-01-30T22:45:03Z)

Mais est-ce que tu es absolument certain que les morceaux cohérents n'ont pas été rajoutés à ton réveil quand tu as essayé de te souvenir du rêve ? Le cerveau à quand même tendance à très vite boucher les trous pour obtenir un truc un peu plus cohérent.

Arthur (2014-01-30T19:32:22Z)

L'histoire qui suit ne parle pas de nombre. Mais il est possible de faire une démonstration réel en rêve.
Par contre, mon témoignage ne parle pas de la rédaction d'une démonstration, mais de la découverte de son principe. Le problème concerne des réseau fini, cubique. C'est à dire le graphe dont les noeuds sont [1,n]^3 et où il y a une arrête entre (a,b,c) et (x,y,z) si deux positions sont identique et une différe de 1. Pour n=2 il y a un cycle hamiltonien, et on se convainc assez rapidement que pour n=3 non. De manière général pour n impaire, non, mais pendant une semaine on cherchait comment le prouver.

J'ai finit par rêver marcher dans des salles, alternant les couleurs noires et blanches, ça m'a réveillé et réalisé que la réponse était tout simplement une question parité. Un cycle hamiltonien alterne entre blanc et noir et finit sur la couleur de départ, donc a une taille paire. Mais n^3 est impaire, quand n est impaire.

Bref, il est possible de rêver une démonstration, mais faut comprendre son propre rêve et pouvoir voir l'objet mathématique.


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