Comments on Les astronomes font chier avec leurs unités

anonymous bastard (2012-04-23T21:47:25Z)

@sla[0-0].*: "Sidereal time has not represented the right ascension of objects on the meridian since the IAU 1976 conventions were implemented in 1984."

VLBI fucked up everything… well, I guess the difference is subarcsecond and optical astronomers still stick to this definition for everyday practice.

sla29970 (2012-04-22T01:28:03Z)

It is good that Kepler's second law gives an easy way to calculate orbital quantities, but current measurements are done to a precision of 1 part in 10^8 or better. The zoo of different units for quantities which ought to be measuring the same thing results from the need to consider relativity, the fact that the mass being orbited by different planets is not constant to 1 part in 10^8 because outer planets also orbit the mass of the inner planets. Ultimately not even the mass of the sun is constant due to its luminosity and wind, so the notion of the astronomical unit is also close to being abandoned for the most precise ephemerides.

philippe (2012-04-21T16:50:05Z)

Les matheux font la même chose que les physiciens lorsqu'ils redimensionnent leurs équations. Par exemple dans les textes de maths l'équation des ondes est généralement écrite d^2u/dt^2-d^2u/dx^2=0 pour avoir la vitesse de la lumière c=1.

C'est pas idiot par ce que c'est souvent bien pratique, par exemple quand tu sais que la 2ième loi de Kepler donne T^2/a^3= Cste pour les orbites autour de notre soleil, alors au lieu de chercher à calculer cette constante en fonction de la masse M du soleil, de pi, de G la constante de gravitation (4*pi^2/GM de mémoire) on se place en unités terrestres (temps-> 1année, distances-> 1UA) et cette constante vaut 1 ! Donc si je sais que Jupiter met environ 12 ans à faire le tour du soleil (ce qu'on calcule facilement en observant le ciel puisque son opposition se décale d'environ 1 mois par ans) j'en déduis facilement que sa distance au soleil est d'environ 12^(2/3) soit 5.24 UA.

sla29970 (2012-04-20T16:05:40Z)

Sidereal time has not represented the right ascension of objects on the meridian since the IAU 1976 conventions were implemented in 1984. The meaning became more different when the IAU 2000 conventions were implemented in 2003, for on that date there ceased to be a definition of the ecliptic and thus no definition of the vernal equinox either.

The 1884 International Meridian Conference agreed that the word "day" without modifying words is a "mean solar day". Days counted in SI seconds could be in any one of several different reference frames with different rates of time, so all such days must be accompanied by the name of the time scale.

See http://www.ucolick.org/~sla/leapsecs/timescales.html for the references to the papers that motivated the changes in time scales. Note that the vocabulary remains a matter of contention and is in flux. The IERS Conventions prescribe the right way to calculate everything, but they have relied on the words "TDB units" and "TT units" and "TCB units" which are the subject of an ongoing series of papers by members of IAU Comm 52.

esteban (2012-04-20T13:21:53Z)

@Virgile :
La remarque sur la masse des particules est un exemple bien choisi.
Par contre, peut-on vraiment dire que "La seconde d'arc en ascension droite vaut 15 fois la seconde d'arc en déclinaison" ? J'avais plutôt compris que la seconde d'ascension droite vaut 15 secondes d'arc.

Virgile (2012-04-20T07:22:27Z)

Les astronomes ne font pas chier avec leurs unités, ils utilisent ce qui est le plus pratique et le plus signifiant d'un point de vue physique. C'est exactement comme les physiciens des particules qui expriment la masse en MeV/c2 plutôt qu'en unités du SI. C'est pas pour faire chier, c'est parce que ça a du sens, ça veut dire quelque chose d'un point de vue physique, et accessoirement, ça rend homogènes les calculs.

Exemple: le temps sidéral local représente très exactement l'ascension droite des objets qui passent actuellement au méridien (et on fait souvent des calculs impliquant ensemble des ascensions droites et du temps sidéral). Il est donc signifiant et pratique d'exprimer les ascensions droites et le temps sidéral dans la même unité. Comme par ailleurs, le temps sidéral est relié à l'heure locale, il est tout aussi signifiant et pratique d'exprimer le temps sidéral dans la même unité que l'heure locale. Et c'est ainsi qu'on se retrouve avec des coordonnées célestes en heures/minutes/secondes. Du moins dans le plan horizontal.

Oui, bien sûr, Club Contexte, toussa toussa. La seconde d'arc en ascension droite vaut 15 fois la seconde d'arc en déclinaison. Mais je t'assure quand dans l'usage quotidien, pour un astronome, il n'y a jamais la moindre ambiguité. ;)

De toute façon, quand on code tout ça dans une machine, ça finit toujours en radians.

Fred le marin (2012-04-20T06:59:12Z)

Et le système d'unités naturelles de l'illustre Max Planck n'y a rien changé ?
L'inertie (culturelle), toujours l'inertie !

Régis (2012-04-20T06:35:56Z)

Si je suis élu président de la République, je prends l'engagement solennel de réformer le pavillon de Sèvres pour que le citoyen se représente mieux l'ordre de grandeur des unités, et en particulier de faire en sorte d'y faire entrer l'UA. Votez pour moi!
Sinon les entrées depuis quelque temps relèvent de l'émésis fécaloïde. Le chocolat ;-)?


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