Comments on Crises d'angoisse

ivo (2010-07-20T08:37:25Z)

Désolé j'arrive un peu après la discussion, mais étant donné la description il me semble bon de mentionner le syndrome de restaurant chinois.

gilda (2010-07-19T16:52:34Z)

Il m'est arrivé de ressentir ce type de symptômes (mais pas tous à la fois) lorsque mon père dont pourtant je n'étais pas si proche, est tombé très gravement malade. Curieusement le restaurant semblait un lieu privilégié et je crois savoir pourquoi : c'était un moment où enfin je me posais sans pouvoir me concentrer sur une activité détournant suffisamment cette inquiétude presque animale que j'éprouvais pour son état. Ça correspondait également dans ma vie à une période de surmenage.
Ils ont disparu quand tout fut fini.

Sinon les chagrins d'amour me mettent aussi dans de tristes états physiques (fortes fièvres nocturnes par exemple), mais comme je lis par ici qu'il est souvent question d'un poussinet je me dis que cette hypothèse est heureusement à éliminer.

Bonne patience et bon courage.

W le vrai (2010-07-11T22:41:49Z)

Hé, on me pique mon pseudo !

W (2010-07-11T10:14:04Z)

http://www.medicinenet.com/panic_disorder/article.htm

CouleuvreFetichiste (2010-07-10T18:11:35Z)

L'autre jour, sous l'effet du stress, j'ai decide de me lover au fond d'une poubelle dans le metro, et j'ai attendu que les pompiers viennent me delivrer.
Ca m'a fait un bien fou.

Il faut dire que je suis une couleuvre fetichiste.

http://www.lepoint.fr/insolite/une-couleuvre-capturee-dans-une-station-de-metro-a-paris-07-07-2010-1212059_48.php

tartaglia (2010-07-08T22:57:05Z)

Salut David.
Pas de souci. Quand tu fais des spasmes, c'est que tu hyperventiles trop: tu es en hypocapnie (diminution de la pression partielle en CO2)comme nageur de fond, je connais bien. Il faut alors respirer moins souvent (en crawl je respire tous les 4 battements), sinon tu te mets la tête dans un sac plastique pour 5/6 cycles respiratoires, tu inhales plus de CO2 et la situation s'arrange.
Tes histoires de douleur du coude droit irradiant dans l'annulaire et le riquiqui sentent une compression du nerf cubital dans sa gouttière au niveau du coude. Cela m'arrive aussi lorsque j'écris de façon prolongée sur ordi de la droite (sinon je suis gaucher de force)
Quant à la psychanalyse elle marche, jusqu'à 35 ans, avec réserves, sur l'hystérie, et bien sur la névrose obsessionnelle. Cela n'a pas l'air d'être ton cas. Eclate-toi et prends de bonnes vacances!

xavier (2010-07-08T08:30:23Z)

Volet cassé.

Appeller un réparateur en demandant un devis écrit.
Il y a certes une proba d'y laisser un poil plus de sousous que nécessaire mais c'est ce que j'appelle "se payer des vacances". Je considère que l'absence de stress et le temps économisé en ne retournant pas 42 fois la question "comment trouver LE bon réparteur, LE moins cher possible" vaut bien le risque de ne pas tomber l'optimum absolu.

Volet réparé. Next.

valerio (2010-07-08T08:02:59Z)

Allons, pas d'optimisme débridé.

Le scanner de la tête montre qu'il n'y a pas de grosse tumeur mais non l'absence de métastases d'un cancer du pancréas (par exemple). En fait, il ne détecte même pas la maladie d'Alzheimer sauf à un stade très avancé!

Quant au coeur, pour être certain qu'il est possible qu'il n'y ait rien, il faut faire plusieurs enregistrements sur 24h ("Holter"). Et encore, on n'est jamais à l'abri d'une fibrillation ventriculaire suite à l'absorption de quelque aliment.

Ruxor (2010-07-07T18:23:44Z)

BN → C'est amusant, moi ma forme d'hypocondrie me pousse plutôt à aller très (trop) souvent voir des médecins, demander à faire des analyses, des examens. Mon angoisse n'est pas tant « et si on découvrait quelque chose de grave » mais plutôt « et si on passait à côté de quelque chose qui pourrait devenir grave ». Du coup, je collectionne les certificats de bonne santé…

SB (2010-07-07T15:24:52Z)

"un médecin (qui, de surcroît, a l'habitude des normaliens)."

C'est une population qui a des pathologies particulières ?

BN (2010-07-07T15:22:53Z)

Sans aller jusqu'à la schadenfreude, je pense qu'un bon soulagement et de savoir que certains sont dans une disposition mentale dont les conséquences sont pires … j'ai une variété d'hypocondrie [je pense que c'est très différent mais je n'ai pas de documentation sur cette compulsion qui m'affecte parmi beaucoup d'autres] qui s'analyse comme suit :

une peur et une conviction d'être malade qui provoque une excitation et un effondrement psychologique alternativement, mais avec une lueur d'espoir qui me fait fuir tout médecin. J'ai peur de me voir annoncer la vérité terrible, quelque chose de gravissime et que cette connaissance alors certaine de la gravité de mon état, accélère ma fin prochaine, par désespoir.

Ainsi, je ne consulte jamais un médecin, sinon lorsque mon état empire vraiment ET que mon entourage m'a convaincu qu'il existe une chance que la maladie ne soit pas grave, qu'il existe un traitement avec une chance réelle d'être efficace.

J'ai donc les affres de l'hypocondriaque sans les bénéfices du traitement, allant chez le médecins tous les 3 ou 4 ans et n'ayant jamais fait de bilan de santé ….

JML (2010-07-07T14:29:48Z)

Quelques remarques au cas où cela puisse t'être utile :
- l'hygiène de vie : si tu penses qu'elle n'est pas très bonne il serait idiot de ne pas chercher à l'améliorer, cela peut avoir une grande influence sur le mental, et sinon ça aide certainement à supporter les symptômes. Alimentation, activité physique… bon je ne vais pas en écrire des tonnes dans le vide, à toi de poser éventuellement des questions.
- l'aspect psychologique / hygiène mentale : les méthodes analytiques dominent le marché, mais elles sont loin d'être les seules ; la personne compte peut-être plus que la méthode. Hypnose Éricksonienne, thérapies psychocorporelles / somatothérapies, sophrologie, thérapies de groupe (théâtre, expression créative, …), etc., l'avantage d'habiter Paris c'est que tu trouves tout ce que tu veux, de l'exorcisme à la rencontre avec tes animaux-totems (… mais je pense que tu trouverais trop angoissant d'essayer !). Cela bien sûr sans parler des pratiques moins ouvertement thérapeutiques : religieuses, méditation, yoga, arts martiaux…

Fred le marin (2010-07-06T19:53:10Z)

> à la fois mort de fatigue et hyper-tendu.

Je sais bien ce que c'est (car chronique chez moi) : le système nerveux central.
Pour tout ce qui concerne le métabolisme psychique basal, la psychanalyse n'y change rien à elle seule (d'où l'aide des médocs pour les nerfs).
Une autre aide possible (bof ?) : "Venez à moi, et je vous donnerai du repos."

J'ai aussi clairement l'impression d'être "sous influence permanente" mais de quoi ? Les psys diraient que le délire de l'entité étrangère "reste flou".
Bonne chance en tout cas : car au bout de la chance, il y a peut-être la Justice pour tous…
Le Moi n'est pas le Maître dans sa propre demeure, aussi : "Un pour tous, tous pour un."

ooten (2010-07-06T18:44:39Z)

Au pif, peut être de l'activité physique genre cardio : natation, course à pied ou vélo au grand air. Mais bon justement c'est peut être une contre indication.

Stéphane Nicolet (2010-07-06T17:31:54Z)

La meilleure solution, pour les crises d'angoisse, c'est de relire *à haute voix* le premier chapitre de "Three Men in a Boat" de Jerome K. Jerome :

<URL: http://www.gutenberg.org/cache/epub/308/pg308.html >

Fork (2010-07-06T16:06:41Z)

Eh ben…
J'espère que t'as quelques vacances de prévues :)
Pour ma part, pas de crise d'angoisse, mais il m'est arrivé un truc bizarre il y a quelques semaines : régulièrement, j'avais l'impression que l'arrière de mon genou droit devenait très chaud (alors qu'au toucher il avait la même température que le gauche). Ça a duré un peu plus d'une semaine et ça a disparu, mais l'infirmière au boulot n'a pas trouvé d'explications (elle m'avait tout au plus conseillé d'aller à l'hosto si ça durait, mais comme ça n'a pas été le cas et que je suis fainéant et que je voulais pas découvrir les urgences autrichiennes je me suis abstenu).

N (2010-07-06T11:30:26Z)

Récemment, j'ai fait plein de cauchemars où je ne maîtrise pas la douleur de mon corps, un peu comme ce que tu décris. Quand je me réveille, je me rassure en me disant que ma pratique du qi gong m'aide en journée à être assuré de mon corps et de ses mécanismes internes. Bon, il faut dire que je ne suis pas de nature anxieuse à la base. Je te souhaite un bon été malgré ce début un peu mouvementé…

Tyna (2010-07-06T08:33:17Z)

Bonjour David,

Les crises d'angoisse et l'hypocondrie, je connais bien. Alors bien sûr, tu as eu raison de voir un médecin pour éliminer tout risque de pépin sérieux, mais tu peux être sûr que s'il y en avait eu un, il l'aurait vu.
Pour l'angoisse, la mode en ce moment en pseudo-médecine, c'est de mettre des mots nouveaux sur des syndromes qui ne le sont pas. La spasmophilie, la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique sont des pseudo-maladies inventées par les labos pharmaceutiques pour vendre leurs médocs. Le plus souvent, toutes autres causes exclues bien sûr, il s'agit de troubles psychologiques somatisés. J'ai eu beaucoup de mal à admettre cette hypothèse en ce qui me concerne, mais elle marche plutôt bien. Mes crises d'angoisse sont toujours la trace sur le corps d'un conflit psychique inconscient. De même, le syndrome de fatique chronique ou la fibromyalgie ne sont que des noms différents pour décrire un état dépressif. Il peut être intéressant d'explorer ces troubles par des moyens psychanalytiques, mais ce n'est pas obligatoire: elles se traitent très bien avec des anxiolytiques ou de l'atarax. L'exploration analytique est un chemin long et difficile pour mieux se connaître et peut-être traiter le conflit en profondeur.


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