Comments on L'Affaire Farewell

@fork: j'avais donc visé juste?

@Tartaglia : ce n'est qu'une appréciation totalement subjective ;)
((Mais pitié, qu'on ne me parle pas d' « élève ingénieur », je suis élève et basta, l'ingénieur, ça ne viendra pas avant mon diplôme.))

@Ruxor: quelle est cette ostalgie que tu éprouves, si je la traduis bien par eine Sehsucht nach Ost?
On m'a dit beaucoup de bien de ce film très sobre, poignant et tragique, sombre et moral - Barbey d'Aurevilly, dans sa préface des Diaboliques,ne relevait il pas qu'une peinture est toujours assez morale quand elle est tragique et qu'elle donne l'horreur des choses qu'elle retrace? Si le temps à Lyon et Villeurbanne est pluvieux ce WE, j'irai le voir.
@Fork: qu'est-ce qu'il y a de confus dans le post de Ruxor? que cela sent l'élève ingénieur qui veut tout catégoriser! ne peut-on, comme le suggérait Montaigne, penser "à sauts et à gambades"?

Tiens, je vais essayer d'aller le voir.
Sinon, je trouve ton deuxième paragraphe extraordinairement confus.

L'histoire du tournage du film est presque aussi intéressante que l'histoire racontée. Je résume ce que j'ai retenu de l'article qui accompagnait la sortie du film dans Libération.
C'était Nikita Mikhalkov qui était prévu pour jouer le rôle de Grigoriev.
Mais, sous la pression du pouvoir, il y a renoncé, et l'ensemble du film s'est tourné dans une ambiance assez lourde, en Ukraine, car aucune autorisation n'était envisageable en Russie.
Kusturica lui-même a été intimidé, au nom de la solidarité slave.
La raison de tout ça : l'actuel ministre russe de la culture a fait partie des diplomates russes expulsés suite à l'affaire Farewell. Quant à Poutine, vu son CV, il se peut qu'il ait eu un rôle plus ou moins actif à l'époque aussi.