Comments on Ratiocinations intempestives politiques

Vicnent (2012-05-07T17:05:26Z)

sur ma prédiction d'il y a 5 ans, (message ci dessous - 2007-06-03T16:27:02+0200), je me suis trompé.

Vicnent (2007-06-03T14:27:02Z)

C'est toujours intéressant de voir ce qui a été dit 9 mois avant… (but ludique ou intellectuel, hein, pas de moquerie, j'ai plus 12 ans)

Bref : toujours à croire que Sarko + majorité UMP = 20% ? ;-)

Je ne sais pas si j'ai dit un truc là dessus il y a 9 mois également, je vais regarder…

[un regard plus tard]

le 6/6/6 (6 juin 2006), je faisais un billet sur l'échec annoncé du PS. <URL: http://www.vicnent.info/blog/index.php?2006/06/06/733-parti-socialiste-un-echec-annonce >

Soit dit en passant, le dernier Chemin/bacquet "une femme fatale" est édifiant sur le PS, Ségolène Royale et la campagne PS. Et quand je dis édifiant, c'est un doux euphémisme… Clairement, tant, entre autre, qu'il y aura ces problèmes d'Égo, ils ne sont pas sortis de l'auberge. Et ensuite, il faudra rénover… (et d'ailleurs, quand est-ce que les journalistes se mettront-ils enfin à expliquer que les extrêmes gauches sont aussi néfastes que lepen ? Il serait temps d'expliquer l'escroquerie intellectuelle qu'ils représentent. Ouf, le PCF était mort, il est désormais enterré ; reste à expliquer que les Besancenot, les Autain et les Bové sont des usurpateurs…)

En tout cas, je prédis ce jour (début juin 2007) une nouvelle victoire de Nicolas Sarkozy en 2012. Date est prise :-)

phi (2006-09-27T20:57:05Z)

Il faut rappeler que l'école de l'Éducation Nationale n'est aucunement obligatoire; ce qui l'est est d'éduquer et instruire ses enfants. Un bon nombre des "petits génies" qui explosent les scores du BAC ont justement été consciencieusement gavés par leurs parents. J'ai aussi l'impression que dans certains milieux, l'école Primaire, voire le collège sert avant tout à la socialisation tandis que la véritable instruction est donnée à la maison. La valeur ajoutée intellectuelle de l'enseignement public n'a probabaklement jamais été aussi faible depuis 1 siècle: 4 fois moins de polytechniciens d'origine populaire que vers 1960. À croire que la guerre a été utile en opérant un grtand nettoyage de tous ces apparatchiks arrivistes incompétents qui thrombosent peu à peu le système, et qui avaient pour la plupart choisi le mauvais camp.

Quant au service civil, il n'est donc pas à mettre sur le même plan que l'instruction obligatoire, quye le responsable légal délègue par un choix tacite mais néanmoins volontaire à l'Éducation Nationale. D'ailleurs, même les mesures de suspension des alocations familiales en cas de défaillance n'ont pas été votées/ confirmées/ appliquées(?). Cependant, un État peut fort bien édicter des "devoirs"; la question est celle de la sanction. L'interdiction de la fonction publique aurait un goût suranné qui rappellerait le cas des enfants de condamné (qui en étaient jadis exclus) mais elle n'aurait rien d'absurde. Il y aurait dans le privé également des désagréments, analogues à ceux qu'enduraient les réformés, déserteurs ou objecteurs. Et même si le l'individu récalcitrant était condamné à une amende libératoire, cela n'aurait rien de spécialement scandaleux, rapporté au fait qu'une infraction purement formelle, sans la moindre nuisance pour quiconque, est punie d'une peine égale à celle de l'infraction standard (sans circonstance aggracvante).

Le véritable scandale serait que des jeunes perdent un temps précieux à exécuter quelque tâche ingrate sous la férule de quelque petit cheffaillon crétin vautré dans l'incurie habituelle de notre Administration alors qu'il serait infiniment plus utile, pour la Nation (pom, Pom!) et même pour l'État suivant ses propres critères. Mais c'est vrai qu'en la matière le sabordage commence bien plus tôt et le vocable "Éducation Nationale", supplantant "Instruction Publique", dispense de tout commentaire, surtout depuis qu'on lui a adjoint, pour le Ministère, la <bold class="illusion">culture</bold>. Certes, on peut imaniner le petit Ruxor en train d'aider les vieilles dames à traverser la rue alors qu'il devrait s'entraîner à calculer des déterminants 7x7 en vue du Concours Général… mais je pesne surtout au fils de manoeuvre de Stains, qui a déjà tant de mal à s'extirper de sa fange banlieusarde, qui a des capacités contre toute attente raisonnable (et non, seueement, suivant une hypocrisie bien pensante) considérant son hérédité au sens large, qui va être jeté à nouveau au milieu de ses semblables présumés (pour la Bien Pensance, ce sont des semblables aussi égaux que d'autres, sans que cette relation ne soit nécessairement transitive).

À ceux qui découvrent que notre État est encore loin de la liberté qu'il est censé accorder, il faudrait énumérer tous ces actes qui ne concernent que l'individu, sans que la société n'ait à se sentir concernée, et qui sont néanmoins interdits, notamment sous prétexte d'éthique (voilà le furut dictateur, effectivemlent): droit à la drogue (en asumant les risques sanitaires/financiers), à l'avortement, au suicide décent, à *toutes* relations entre majeurs consentants, à l'expression de toutes opinions (sauf contre personne physique) non prouvablement totalement fausses (I.e. contradictoires dans le cadre présupposé, et pas seulement en vertu d'une loi gayssotesque), etc. On remarquera que la Constitution Européenne n'apportait strictement rien là-dessus (même les droits communément admis restaient à la merci du premier putsch nationaliste venu) mais qu'en revanche elle ouvrait définitivement certaines portes commerciale qu'une opinion mieux informée risquait un jour de vouloir fermer. Et bien sûr, le rétablissement du délit de blasphème, avec un nom bien pensant, nous pend au nez.

Puisqu'on parle de polituique, que je viens de lire avec étonnement un article (cf. <URL:http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-817273@51-817378,0.html> pour 1 semaine), et que je ne suis plus à quelques lignes près, je voudrais quand même souligner l'ineptie totale d'une mouvance, ou du moins de sa version française: les Écologistes, par opposition à ce qu'on pourrait espérer en tant qu'écologiste (que je suis). Ils se sont trompés absolument sur tout: en gros, cela reviendrait à avoir une gauche qui préconiserait de multipier le SMIC par 3 ou 4 et s'apercevant ensuite que le nombre de chômeurs suit, ainsi que l'expatriation… Ils ont leurs antilubies (le nucléaire, mles OGM…) et ils ont réussi à *tout* rater, en particulier la pollution automobile et le réchauffement climatique planétaire. Jetez donc un oeil sur la polémqie actuelle au sujet des normes pour les PM10: c'est la Commission européenne, nullement écologiste, qui tente de tirer les normes vers le haut (donc les seuils admissibles vers le bas!), càd admettre pour 2010 avec dérogations jusqu'en 2015 une norme à 50µg/m3 alors qu'aux États-Unis, pays réputé inféodé aux pétroliers, la norme est *déjà* à 15µg/m3.

Ruxor (2006-09-27T16:33:21Z)

Ça me donne presque plus envie de gerber, comme ça…

Anonymous Coward (2006-09-27T16:23:13Z)

Tout de suite les grands mots… Inutile de les envoyer en prison, voici quelques propositions :
- interdiction de fonction publique
- interdiction de permis de conduire (merde alors…)
- condamnation au SMIC (prélèvement de tout ce qui dépasse un seuil donné dans ses comptes en banque)
- suppression du droit de propriété

Tu vois qu'il est tout à fait possible de varier les plaisirs.

Ruxor (2006-09-27T15:21:34Z)

Moi j'aimerais surtout savoir, avec le service civil, ce qu'on ferait des insoumis. Dans le cas du service militaire, c'est facile de les mettre au trou, la discipline militaire prévoit les moyens pour ça. Mais pour un service civil… Si on envoie les gens en prison quand ils refusent d'obéir, c'est là qu'il y a violence, et c'est là la différence avec le système éducatif, où, a priori, les enfants qui refusent de s'insérer sont en échec scolaire, pas en prison. Et je me demande bien quels moyens on donnerait aux supérieurs censés encadrer ces jeunes pour vérifier qu'ils ne viennent pas pour glander, et, inversement, pour éviter qu'il y ait abus de ces supérieurs.

S'il faut inciter les gens à faire un service civil, ce qui peut effectivement être une bonne idée, je pense qu'il faut trouver d'autres solutions que de le rendre obligatoire. Par exemple, fournir des primes à l'embauche des gens qui ont fait un service civil, ou accorder des crédits dans certains diplômes à l'Université — ça ce sont des techniques incitatives intelligentes et qui ne posent pas un grave problème de droits de l'homme en faisant violence aux gens.

Mais le type qui refuse le contrat social, je pense que notre société n'a pas à l'exterminer, ni même à le foutre en taule tant qu'il ne fait pas un mal important. Nous pouvons nous permettre d'être plus tolérants que ça, alors nous le devons. L'individualisme, même s'il n'est pas en odeur de sainteté, doit aussi être un droit.

yvo (2006-09-27T14:23:36Z)

ce qu'a dit nicboy m'interroge vraiment. Rousseau, Weber, Habermas, Bourdieu, Crozier, enfin bref plein de sociologues ont développé des idées la dessus. Le concept que je retiens c'est l'intérêt général. Idealement, (ideologiquement même), il fait très bon ménage avec l'intérêt des individus pour certains. Pour l'école, c'est clair que "le pacte" repose sur cette idée. Le Service civil aussi. J'ai fait un service civil. J'y ai appris que les gens basiques sont fainéants, heureux d'avoir un larbin qui n'a absolument aucun droit. En même temps, je suis d'accord pour me sentir redevable à la nation (ce qu'a dit unknown). Mais pas de cette manière. Ce n'est pas parce qu'on rend service qu'il faut être exploité jusqu'à en perdre sa dignité.
A travers cet exemple je pense aussi que m. madore a voulu montrer comme des idées peuvent être avancées sans que personne ne réagisse. Je crois qu'à force d'entendre tout et son contraire, nous ne "pensons plus". Qui se soucie (c'est juste un exemple) des milliers de chômeurs qui viennent de passer "au privé" ? imaginez 2 entreprises. La 1ere a une activité originale : elle licencie. La seconde a une activité rémunérée par les deniers publics (dans l'intérêt général) : elle réintègre des chômeurs dans le circuit. Imaginez bien. imaginez bien, c'est un système qui rappelle des affaires de financement.

Sigma (2006-09-27T11:10:15Z)

delek -> Freud, non ?

nycboy (2006-09-27T10:18:22Z)

J'aime bien ton article. Vraiment. Notamment sur les nuances de discours ("X est bien" / "X doit être obligatoire"). C'est sur ces points qu'il faut être vigilant. Bravo.

Concernant le service civil, je dois avouer que je fais partie des gens qui ne bronchent pas. Ton post m'amène à réfléchir,il est vrai. En soi, c'est effectivement une atteinte incontestable à la liberté de l'individu… Mais est-il trop tard pour penser qu'en nos mondes d'individualisme forcené, on peut estimer juste d'avoir un certain devoir collectif à la nation ?
On parle d'une crise de l'identité française. Que des jeunes ne se "sentent" plus français. Ce service civil serait peut-être une solution déjà pour ça.

Cet "esclavagisme" me choque s'il sert à fournir des entreprises en main d'oeuvre servile et gratuite, mais pour le reste je m'interroge. Tu parles de l'école: justement: interroge n'importe quel élève de primaire ou de collège, il y a peu de chances qu'il soit ravi d'aller étudier tous les matins: en ce sens on va à l'encontre de sa liberté fondamentale. Pourtant cette obligation, plus tard, il en tirera un bénéfice, de même que la nation toute entière.

Au final je m'interroge toujours, cela dit.

delek (2006-09-27T05:09:41Z)

"on commence par céder sur les mots, puis on cède sur les choses", let's play, de qui est ce?
je parlais du vide abyssal Royal, j'espère que c'est pas contagieux, ceci dit sans acrimonie, hein, mais on va où là?

Boris Goodenough (2006-09-26T22:38:54Z)

David wrote :

> J'ai peur, en fait, qu'on se dirige vers une société >toujours plus despotique, mais d'un despotisme non pas d'une >oligarchie mais de la majorité bien-pensante, dont les >outils de communication, toujours plus développés, >deviendraient des outils d'ostracisme des déviants de toutes >sortes, en même temps qu'on se féliciterait bien haut que la >liberté ne cesse de progresser, comme si la liberté >d'expression se mesurait en mégabits par seconde.

C'est exactement ce que Finlielkaut ne cesse de marteler depuis Chirac II.

Unknown (2006-09-26T20:32:54Z)

Je ne suis pas d'accord sur ce que tu dis sur le service militaire et le service civil obligatoire. Est-ce que c'est liberticide de considérer que l'éducation et le développement permise par notre République, qui s'est contruite dans le sang, mérite en contre-partie un devoir ? Je ne le crois pas du tout, au contraire, j'affirme que c'est ce qui nous permet aujourd'hui de converser !

Car enfin comment fais-tu si demain la Nation est assiégée comme elle le fut dans le passé en tant qu'individu ayant les mandats electoraux suprêmes ? Tu déclares que c'est liberticide cette invasion ? tu demandes que ceux qui veulent défendre la Nation veulent bien se sacrifier ? Tu donnes en échange d'avantages matériels le service de concitoyens ou tu déclares la mobilisation Nationales ? ou … ? Que fais-tu en tant que simple individu ? Tu dis que c'est liberticide ? Tu te barres par n'importe quel moyen ? Tu attends de voir ? Ou tu t'engages physiquement ? ou … ?

Et bien si des hommes ne s'étaient pas sacrifiés pour la République et ses valeurs universelles précisées par ses droits et des ses devoirs tu ne pourrais pas tenir tes propos.

Certes on peut distinguer la situation actuelle pacifiée de celles qui nous précèdent, ainsi l'obligation d'un Service National est rendue caduque. Cependant je comprends tout à fais que l'on veuille le réinstaurer pour des raisons d'éducation,civiques et utilitaires.

Anonymous Coward (2006-09-26T17:35:17Z)

Moi je trouve que le jardin du Luxembourg est plein de mégots et que c'est déguelasse. Alors je verrais bien un bataillon de 18-25 ans les ramasser un par un à la main au nom de la nécessaité de l'Etat (avoir des jardins propres, c'est indispensable !).

Je suis même entièrement favorable au service civil obligatoire, mais à une seule condition : qu'il soit dégradant et porte en lui une sorte de petite morale perverse (ah… tu fumes et tu trouves ça rigolo ? Eh bien voilà !)

Touriste (2006-09-26T15:29:59Z)

Perplexe devant cette entrée aux thèmes relativement inhabituels, je crois deviner sa fonction au vu de celle qui la précède : tu viens de programmer un système automatisé d'élimination des commentaires qui lancent de grands trolls baveux et tu veux le tester sur un exemple.

Il doit rester quelques réglages à faire ; ne te décourage pas.

yvo (2006-09-26T14:42:47Z)

Je ne rate plus une ligne de ce blog, même si je ne comprends pas tout. Je suis d'accord avec ce qui a été dit principalement dans le post (si c'est comme ça qu'on dit).
Je me souviens d'avoir vu en 2002 un présentateur dire que le 1er tour était un tour de chauffe, et tout les débats étaient portés sur Jospin <-> Chirac. en y réfléchissant je me demande si les médias n'ont pas participé, comme pour le référendum sur l'Europe, à une grande campagne de communication en oubliant leur devoir. Depuis, par impression successive, j'ai le sentiment que l'art de manipuler les foules a bien avancé, lui, en politique. Ces nouveaux venus au parti socialiste dont il est question dans le blog, ces sondages qui disent sans signifier, etc. Tous les jours, je lis dans la presse des choses idiotes tenus par des journalistes de renom. Par exemple (c'est juste un exemple parmi des dizaines par semaine), récemment j'ai entendu un politique dire "qu'il n'acceptera pas que certains empêchent les autres d'avancer." J'espère que pour vous c'est comme pour moi, cette phrase cloche. On en voit de plus en plus, de ces phrases que personne ne remarque. C'est tout l'art des politiques : dire des choses paradoxales, nous "planter" le cerveau, ou bien jouer sur des sentiments que nous pouvons tous avoir si on nous éloigne de la réflexion, nous tromper sur l'intérêt publique. On cherche à avoir l'adhésion des gens sans avoir leur réflexion. J'ai des exemples "à la pelle" si vous en voulez. Sur ces élections, je pense que comme le ton est donné dans d'autres pays depuis quelque temps, les élections vont être "chaudes". Malgré notre système de comptage apparemment fiable (j'ai été assesseur), je me dis qu'un jour un parti demandera que l'on recompte les voix. Depuis quelque temps, la vie politique ne se fait plus sereinement, et les enjeux semblent, pour les politiques, énormes, au point où ils veulent tous se présenter. Je pense personnellement que le problème majeur de la politique française (et peut-être aussi de l'économie) c'est sa dépendance (maintenant clairement autorisée en terme de financement) des "entreprises privées".

Etienne (2006-09-26T14:26:23Z)

Je te rejoins à 200% sur le "service civique obligatoire", tant sur l'analyse que tu en fais que sur les phénomènes généraux dont son acceptation témoigne. Je trouve assez formidable qu'on en arrive à remettre en cause l'une des deux seuls bonnes choses que Chirac a fait en 12 ans (l'autre étant relative à Vichy.)

Quant au scénario que tu envisages, Sarkozy joue à la fois sur son caractère populaire, d'homme de poigne et qui veut faire changer les choses. S'il est aussi crédible aujourd'hui, c'est qu'il a su faire croire que les pontes de la majorité cherchent à lui barrer la route et que la majorité actuelle n'est pas vraiment avec lui. C'est pour ça qu'il ne souffrira pas de la législature catastrophique et qu'également il peut prétendre au dynamisme avec une majorité parlementaire qui lui est acquise. Si Sarkozy est élu, ça sera aussi - et surtout - sur cette idée là, alors je vous mal comment il se retrouverait en minorité à l'Assemblée. A vrai dire, je pense que c'est un coup qui aurait pu arriver à Chirac, après 2002, mais beaucoup plus difficilement à Sarkozy.

Nick (2006-09-26T14:05:52Z)

J'ajoute la difference de traitement entre le SIDA et le tabagisme.

On peut trouver des gens qui preconisent que les fumeurs prennent en charge le cout de leur cancer alors que personne ne propose (hors extreme droite) que les seropositifs prennent en charge le cout de leur tri-therapie. Pourtant les deux sont malades en raison d'un manque de precaution face a un risque connu et documenté. (de rares malades du SIDA l'ont attrape durant une transfusion ou a la naissance par leur mere, mais il y aussi des fumeurs qui aurait eu un cancer du poumon sans fumer…)

Le royaume du bien a decide que fumer c'etait mal alors que le seropositif est une icone moderne (on l'embrasse sur la bouche devant les cameras de television pour montrer qu'on l'aime).

Nick (2006-09-26T13:46:09Z)

<< J'ai peur, en fait, qu'on se dirige vers une société toujours plus despotique, mais d'un despotisme non pas d'une oligarchie mais de la majorité bien-pensante, dont les outils de communication, toujours plus développés, deviendraient des outils d'ostracisme des déviants de toutes sortes, en même temps qu'on se féliciterait bien haut que la liberté ne cesse de progresser, comme si la liberté d'expression se mesurait en mégabits par seconde. >>

Tu peux lire l'"empire du bien" de Philippe Muray. Un indice du dictat, deja etabli, de la bien-pensance est l'attaque ridicule du CRAN et MRAP contre le petit robert au sujet du mot "coloniser". Ils veulent le droit de reecrire les dictionnaires selon le bon vouloir de leur ideologie. Qui est le "bien" puisque c'est l'ideologie anti-raciste. Voila comment le bien devient dictatorial. Au nom du bien il est interdit de penser differemment, ou de penser tout court.

phi (2006-09-26T06:32:36Z)

Mais oui! Lionel se maintient au second tour contre Ségolène car il n'y a pas de raison que ça n'arrive qu'à lui, d'autant que Jean-Pierre reste fidèle au poste; apprenant que le la prescription est impossible Jacques se représente dans la panique une troisième fois contre Nicolas, et donc Dominique puisqu'il n'y a pas de raison qu'il soit le seul à ne pas se présenter. Devant une telle aubaine, le PC s'allie aux verts, à la LCR et à LO si bien qu'Arlette gagne finalement le second tour contre Jean-Marie. Prenant conscience du danger, les électeurs votent massivement aux législatives et la droite obtient une majorité relative qui nécessite les voix d'extrême droite…

Sur les modalités, je reconnais là encore ton optimisme impénitent à surestimer tes semblables… "les gens confondent systématiquement être souhaitable et être souhaitable qu'il soit obligatoire", et comme tu l'avais noté, "être autorisé" et "être garanti". En fait, maintenant (?), ils confondent de manière générale "être" avec "être possible/obligatoire/…" et même "être" avec "ne pas être" dans un moment d'inattention. Séquelle de la méthode globale, ils ne voient les modifieurs que dans des énoncés stéréotypés. Autrement, l'adverbe et l'adjectif ne sont perçus que par leurs connotations. Ce n'est pas forcément récent: si on analyse les phrases de la communication commerciale, elles semblent complètement débiles (cf. ces adjectifs: rare, prestigieux, racé, généreux…) et ça a dû contribuer à insensibiliser les gens à ces mots dévoyés.


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