Comments on Paris, je t'aime

Je suis allée le voir *sans* quelqu'un que j'aime.
J'ai beaucoup aimé, mais j'ai trouvé assez téléphonés la plupart des "coups de théâtre", notamment celui du parc Monceau, à l'exception du faubourg Saint-Denis (celui de l'actrice et de l'aveugle étudiant en histoire, pour zazie).
Je les ai tous plus ou moins aimés (et plus plus que moins), mais l'ennui c'est qu'ils sont si nombreux que je les oublie ou les mélange. Il faut que je note tout ça.

Plus la bande sonore qui est vraiment très belle du début à la fin

«sinon, ce devait être formidable, le cinéma, samedi soir dernier, avec tous les beaufs coincés devant le petit écran…»

À se détromper : à Brest, le cinéma le plus argenté a ouvert ses portes aux supporters footballistique… La troisième mi-temps se déroulant en bas de chez moi, bien sûr.

« C'est encore mieux, bien sûr, si on va le voir à Paris, et avec quelqu'un qu'on aime »
C'est ce que j'ai fait, et c'est de fait beaucoup mieux :-)

Sinon, certains m'ont déçu, comme par exemple le film d'horreur (je ne me souviens plus du titre). Et pour être franc, même "Parc Monceau" m'a déçu (sinon que ça se déroule à côté de mon lycée, et que Ludivine Sagnier est fort mignonne) : j'avais compris le "truc" très vite. En revanche, l'histoire avec Natalie Portman et le jeune aveugle (toujours la flemme de chercher le titre) m'a semblé magnifique. Et dans l'ensemble, c'est excellent.

« C'est encore mieux, bien sûr, si on va le voir à Paris, et avec quelqu'un qu'on aime »…
hum, c'est une implication formelle ou bien une déduction concrète?

sinon, ce devait être formidable, le cinéma, samedi soir dernier, avec tous les beaufs coincés devant le petit écran…

J'ai bien aimé entre autres le court sur la postière étatsunienne en vacances à Paris. Paris vu en quelque sorte sous un regard naïf.

Je crois qu'en fait, il y avait bien 20 courts-métrages, mais deux ont été éliminés…

Apparemment en effet, des galères de production avec l'initiateur du projet qui s'est désolidarisé des producteurs.

Il n'empêche… Moi aussi, ce film m'a emballé; même en ce qui concerne les deux ou trois "mauvais" courts métrage, leur durée n'est pas suffisamment longue pour avoir le temps de se dire que c'est naze ;)
Et il y a quelques très belles pépites là-dedans, qui illuminent l'ensemble.

Mes coups de coeur: le père Lachaise (Wes Craven), Faubourg Saint-Denis (Tom Tykwer), le 14ème (Alexander Payne), Tour Eiffel (Sylvain Chomet), Place des fêtes (Oliver Schmitz).

Déçu par celui d'Olivier Assayas dont on disait beaucoup de bien… Comme si le format de 5 minutes imposé avait amputé un projet qui nécessitait beaucoup plus de temps.

Oui, moi aussi j'ai beaucoup aimé ( j'étais sûre qu'il en serait de même pour toi, car ça s'apparente à tes " fragments litteraires gratuits ").J'ai particulièrement apprécié celui des frères Coen, à la férocité drôlatique, les autres m'ont amusée, touchée, intriguée, agacée. Bref, à voir ( et revoir, car c'est trop dense pour qu'on appréhende tout à la 1ère vision )sans modération!
Seul bémol : trop de réalisateurs étrangers, pas assez de français…( leur vision de Paris pourrait être aussi très intéressante)

Entre le Sacré-Coeur et Pigalle, je suis passé comme Don Juan aux Enfers : "[il] regardait le sillage et ne daignait rien voir". Souvenirs effacés par le Foncteur d'Oubli. Etonnant, non ?
Pourtant les nuances sont variées pour quelqu'un d'actif et de réceptif. Ville d'une richesse culturelle inouïe, principalement au rayonnement universel, etc…
Les lieux prestigieux ne manquent pas, et au hasard total : le nouveau musée du quai Branly (dont on peut chercher la latitude avec Google Earth, même pour les non-geeks :-).
Mais vive Paname sous le soleil !

Je dois aller le voir. Malheureusement, j'ai peur que de sombres affaires de fric ne me gachent le plaisir d'entrée… (Ben oui, 20 arrondissements, et seulement 18 CM…)