Comments on Il faudrait publier…

Joël (2006-05-04T17:34:51Z)

Lucien: Oui, c'est bien à ce roman que je pensais. Pas mal du tout.

Lucien (2006-05-04T08:21:40Z)

Joël : "Il me semble qu'un collègue de bureau (dont j'ai lu un court roman)"

D'ailleurs, "chronique des nuits sur Azilanne" est un roman vraiment raffraichissant, non ?

Porco Rosso (2006-04-28T11:52:15Z)

On a le droit de suggérer un titre?

Alors je propose: L’homme sans défaut facilement identifiable.

Audrey H. (2006-04-28T09:31:37Z)

Hélas, je n'ai pas de "relations" à proprement parler dans le monde de l'édition. Néanmoins je me permets de t'adresser mes plus vifs encoragements… :)
Très amicalement,

Marc (2006-04-27T22:10:42Z)

Petites arguties termino-juridiques:

1) Les fragments de David sont DEJA publiés ("mis à disposition du public") par le truchement de ce site.

2) La question se pose éventuellement de les EDITER (=ouvrager+publier+diffuser).

3) Ouvrager peut signifier le cas échéant "fabriquer en nombre sur support imprimé" (livre).

4) L'autoédition consiste à faire fabriquer et publier le livre par un imprimeur PUIS à se charger soi-même de la diffusion (c'est-à-dire de la vente).

5) L'édition à compte d'auteur est une prestation de service théoriquement plus étendue qui inclut la diffusion (du moins en termes d'obligation de moyens). Contrairement à l'autoédition, l'édition à compte d'auteur est régie, contractuellement, par le Code de la propriété intellectuelle (art. L.132-2). Bien qu'il existe quelques prestataires honnêtes, c'est un régime à forte teneur en escroqueries car beaucoup d'éditeurs à C/A se font passer pour des éditeurs traditionnels (art. L.132-1) et incluent notamment des clauses abusives de cession de droits.

6) Ainsi, le contrat d'édition est généralement la formule qu'IL FAUDRAIT espérer si l'on n'a pas le temps, l'énergie et l'entregent de s'autoéditer. (Cf. l'annuaire AUDACE pour trier les bons éditeurs des mauvais)

7) Pour conserver les textes disponibles sur le site MALGRE un contrat d'édition, il sera nécessaire de négocier avec l'éditeur une cession restreinte n'incluant pas le droit d'exploitation sur support numérique. Faute de quoi David deviendrait auto-contrefacteur de son oeuvre!

8) Il existe toutefois, hors de France ou dans la sphère numérique (copyleft, etc.), des systèmes contractuels alternatifs basé sur le concept de LICENCE (au lieu de cession). L'auteur peut alors conserver un relatif monopole sur son oeuvre tout en autorisant l'exploitation du livre ou d'autres droits "concédés" à l'éditeur. Reste que c'est un protocole exceptionnel et peu stabilisé dans la jurisprudence hexagonale.

Joël (2006-04-27T18:47:30Z)

Ruxor: Il n'y a pas des contrats “à compte d'auteur” où l'éditeur se charge, quand même, de mettre le livre sur son catalogue et d'en assurer la distribution auprès des libraires et compagnie ?

Il me semble qu'un collègue de bureau (dont j'ai lu un court roman) m'avait parlé de contrats qui ressemblaient à ça : tu es édité, mais tu t'engages à acheter les N premiers exemplaires. Je peux lui demander la prochaine fois que je le vois (il est plus souvent à Bordeaux qu'à Paris).

Joël (2006-04-27T18:41:55Z)

Concernant l'avant-propos, je pense que tu peux faire beaucoup mieux ; en l'état, je ne le trouve pas très « accueillant ». Pour le titre, « Fragments littéraires gratuits nº1 à 88 » me semblerait très bien ; tu pourrais aussi ruser et choisir un des titres des fragments pour faire le titre du recueil (comme cela se fait pour les recueils de nouvelles) ; après, c'est un choix de cible publicitaire, le résultat pourrait être très différent selon que tu choisisses « Pour une cause juste », « Paradoxes du voyage dans le temps », « Devenir Dieu », « Clichés dans le métro », « Les Miroirs et la Copulation ».

Ruxor (2006-04-27T18:34:34Z)

Il n'y a pas des contrats “à compte d'auteur” où l'éditeur se charge, quand même, de mettre le livre sur son catalogue et d'en assurer la distribution auprès des libraires et compagnie ? Enfin bon, de toute façon, ce n'est pas ce que je veux.

GLaG (2006-04-27T17:09:39Z)

(je précise mon commentaire précédent) : pour David qui maîtrise LaTeX et probablement toutes les règles et usages typographiques associés, un éditeur à compte d'auteur n'apporterait strictement rien : un imprimeur suffira…

GLaG (2006-04-27T14:26:17Z)

1000 euros c'est sans doute bien plus que nécessaire pour un livre de texte en petit format.
Mais par contre, un livre "littéraire" auto-édité, il faut vraiment être très très motivé pour arriver à le placer en librairie, et à en vendre un nombre non-epsilonesque en dehors du cercle des connaissances…

Porco Rosso (2006-04-27T14:18:50Z)

Le "il faudrait", personnellement, je ne le trouve pas surprenant du tout, et il me semble qu'il peut très bien se passer d'explications… la très classique "mieux vaut regretter d'avoir fait ce qu'on a fait que regretter de n'avoir pas fait ce qu'on n'a pas fait" serait déjà une justification largement suffisante, même si elle était la seule…
Sur le projet éditorial, mon sentiment: la forme choisie, un recueil de fragments apparemment sans lien entre eux, ne serait pas forcément de nature à rebuter tous les lecteurs: après tout, ce ne serait pas le premier ouvrage à se présenter comme ça… En général, pourtant(les recueils de Gilbert Lascault, par exemple), une lecture attentive des fragments révèle des liens secrets… est-ce par une illusion d'optique que j'ai cru en trouver, justement, entre certains fragments?.. mais bon cette question relève de la forme et je préfère réservr ça pour plus tard…

Avant que j'oublie, tout de même: oui, j'ai aimé ce que j'ai lu… (j'ai pas encore tout lu).

Pour en revenir à ces boutons (ceux sur les quels il faut presser): oui, le plus possible, évidemment! C'est étonnant le nombre de petits éditeurs qui peuvent exister dans ce pays… ceci dit apprendre à constituer un dossier de demande de subvention à présenter au CNL et à tous les conseils régionaux et généraux de France, plus quelques institutions européennes, ça ne peut pas faire de mal non plus: ce sont justement ces aides qui aident beaucoup de petits éditeurs à survivre… (tenir compte du fait que beaucoup de ces subventions ne sont accordées que comme aide à la PREMIÈRE publication)…

Autre raison de se méfier de l'édition à compte d'auteur: les auteurs qui font ça se "grillent" vis-à-vis de beaucoup de professionels de l'édition! pourquoi? il faudrait leur demander…

Enfin, le fait que les fragments déjà publiés restent en ligne, il y a surement des éditeurs que ça ne dérangerait pas… à condition que l'édition imprimée offre quelques "bonus"… un pourcentage de texte inédit assez important, des annexes, une version totalement bilingue, que sais-je.

Promo sur l'édition à compte d'auteur (2006-04-27T11:53:01Z)

Puisque tu fous 150 euros en l'air gratuitement, tu peux bien consacrer mettons mille euros à te faire éditer dans je ne sais quelle maison d'auto-édition, non ?

Renseigne-toi sur les tarifs mais c'est aujourd'hui très peu cher.
Le seul problème c'est que tu auras du mal à être diffusé il faudra que tu perdes beaucoup de temps à faire du porte à porte dans les librairies parisiennes avec tes exemplaires sous le bras.

phi (2006-04-27T10:36:57Z)

si c'est vraiment si important pour toi de publier, tu peux essayer Agone <URL: www.agone.org>, voire Actes Sud. Cela dit, dans tes 'fragments', une autopurge préalable ne serait pas superflue (notamment quand il n'y a que de la dramatisation pour elle-même, où DAM fait ses gammes).
Pour quelqu'un qui "ne cherche pas la reconnaissance sociale"…

J'avoue que je serais plus intéressé par un livre synthétique sur les procédés diagonaux, ce qui semble ne pas encore exister.

Touriste (2006-04-27T06:33:16Z)

Ce qui est suprenant, après un titre aguicheur et la lecture d'un article relativement long, c'est qu'à la fin nous n'en savons pas plus sur la justification du "il faudrait".

Quels sont les motivations pour vouloir que ces fragments soient publiés chez un vrai éditeur avec un vrai ISBN marqué dessus plutôt que sous forme d'un pdf mondialement diffusé sur le site de David Madore ? Souhaiter une validation externe de leur qualité ? Ouvrir la possibilité à tes étudiants de les emporter à l'oral de l'agrégation ? Vouloir faire un joli cadeau d'anniversaire à faire à ta maman ? Je suis perplexe.

Abie (2006-04-27T01:36:43Z)

Ah et j'ai bien aimé _Sprats_, d'ailleurs.
http://ceciestuntest.over-blog.com/article-714972.html

Abie (2006-04-27T01:32:51Z)

"il faudrait réfléchir à trouver un éditeur à qui l'envoyer, éventuellement plusieurs"
*Toujours* plusieurs. Toujours.
Je crosi me rappeller que les _Chants de Maldoror_ envoyé sous un faux nom à 8 grands éditeurs n'ont produit qu'une réponse laissant entendre que le texte avait été reconnu et donc refusé. Les sept autres ont juste envoyé leur lettre de refus circulaire…

Ceci dit, cibler est une bonne idée, ca gagne du temps et ca économise du papier et des timbres, car beaucoup de maisons d'édition n'acceptent pas les envois par e-mail (par exemple Grasset et Gallimard).

Gru (2006-04-26T23:55:59Z)

je ne suis pas à même de t'aider si ce n'est par mes encouragements les plus sincères, mais tu devrais essayer de chercher du coté des petites maisons d'éditions plus spécialisés dans la littérature contemporaine (à prendre ici dans le sens d'actuelle) qui, au moins, se laisserons moins effrayer par tes petites exubérances formelles :)


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