<foo>
simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >
,
and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto:
URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld
,
if you do not have a genuine Web site).
No I Haven't Had My Coffee Yet (2017-01-26T03:24:21Z)
Bizarre en effet qu'on ne parle pas de masculité, mais pourtant on émascule au lieu d'émasculiner.
Ruxor (2017-01-19T13:25:08Z)
@Geo: Il y a un certain nombre de liens avec l'algèbre, commutative ou non commutative, et notamment avec les séries formelles.
Une idée importante qui permet de faire passerelle est de considérer plus généralement les langages *avec multiplicité*, c'est-à-dire qu'un mot peut apparaître un certain nombre de fois dans le langage, ce « nombre de fois » étant un élément d'un anneau ou même d'un semi-anneau (un semi-anneau est en gros un comme anneau mais sans soustraction) et le cas classique d'un langage sans multiplicité correspond au semi-anneau {0,1} avec 1+1=1, dit « semi-anneau booléen ». Ce cadre unifie dans une certaine mesure la théorie classique des langages (sans multiplicité, i.e., avec multiplicité dans le semi-anneau booléen) et la théorie des séries formelles non commutatives (i.e., dont les indéterminées ne commutent pas) sur un anneau ou semi-anneau : un langage peut se voir comme sa série formelle génératrice, c'est-à-dire celle dont le coefficient devant le mot w est justement la multiplicité de w dans le langage ; ainsi, la somme/réunion des langages correspond à la somme des séries formelles, la concaténation au produit, et l'étoile de Kleene à une sorte d'expontentielle ; et une grammaire hors contexte va se voir comme un système d'équations sur les séries.
Ça c'est un lien au niveau approche/formalisme. Si tu veux un lien au niveau de vrais théorèmes, en voici un : une série formelle à une indéterminée à coefficients dans un corps fini de caractéristique p est algébrique (i.e., sur le corps des fractions rationnelles) si et seulement si la suite de ses coefficients est calculable par un automate fini à partir de la représentation en base p du rang du coefficient. (Christol, Kamae, Mendès-France & Rauzy 1980 ; résultat généralisé par Kedlaya : voir <URL: http://www.madore.org/~david/weblog/d.2007-06-20.1466.series-de-hahn.html#d.2007-06-20.1466 > pour une discussion.)
Geo (2017-01-19T11:29:48Z)
Rien à voir avec la question des "dangling else" mais est-ce qu'il existe des liens intéressants entre la théorie des langages et des branches plus traditionnelles des mathématiques ?
JML (2017-01-18T17:49:57Z)
Idéal → idéaliser, idéalisation, plutôt que idéalifier, idéalification.
Je ne perçois pas de différence de logique entre -iser et -ifier.
Alcooliser et alcoolifier sont deux manières différentes d'avoir de l'alcool dedans à la fin par exemple.
Le plus simple resterait désambiguer (inflexion vu qu'on n'aime pas dire güer), mon préféré, ça m'évoque dézinguer les ambiguïtés. Pourquoi tant de syllabes ? On aurait alors désambigation.
Univoquiser, univoquifier ? Univoquation, univoquification, le second se campe à mon sens dans le créneau du néologisme peu usité.
La langue courante utilise clarifier.
Ce qui m'a toujours paru illogique, c'est d'écrire ambiguïté plutôt qu'ambigüité. Pourquoi vouloir faire porter le chapeau à ce pauvre i du divorce du u du g ?
Cette orthographe est suspecte, sa motivation ambigüe !
Tom (2017-01-18T17:34:48Z)
Il y a un peu de "naïveté" à supposer symétriques "le plus proche possible" et "le plus loin possible".
Dans le cas qui nous intéresse, "le plus proche" attribue au else une place unique et existant nécessairement, puisque tout else suit nécessairement un then.
Autrement dit, distance étant exprimable en termes d'entiers naturels positifs (le nombre de then sautés), il suffit de prendre zéro pour avoir "le plus proche possible" à coup sûr.
"Le plus loin possible" exige un choix, choix qui va m'empêcher de faire d'autres choix. Si je choisis une distance de 2 pour ce else, peut-être qu'un autre else aura une distance de zéro alors qu'il pourrait avoir une distance de 2 si je diminuais la distance du premier else.
C'est ce qui arrive pour (a(ac)b(acbc)) vs (a(acb(ac))bc): tu préfères le second parsage, mais le premier est possible et "éloigne" plus le premier b que le second parsage.
Vicnent (2017-01-18T16:24:41Z)
C'est hyper vieux, mais il me semble qu'en 91/92, avec un prof, dans un cours sur les grammaires et automates, un des problème avait été quelque chose de très connexe aux problèmes de parenthésage (qui avait donné lieu ensuite un cours sur la décidabilité… OMG que c'est vieux)
Peut être est ce une piste ? (ou une énorme connerie :-)
Ruxor (2017-01-18T11:25:56Z)
@Ilia: Oui, c'est un de ces mots bizarres, comme le mot français « féminité » qui en anglais est (plus logiquement) « femininity ».
Ilia (2017-01-18T01:25:01Z)
Le mot "désambiguïfication" m'a fait tiquer. Spontanément, j'ai voulu suggérer "désambiguätion" (comme en anglais). En cherchant, il semblerait que le mot consacré soit en fait "désambiguïsation" (http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sambigu%C3%AFsation_lexicale ). Cela dit en regardant la colonne "Dans d'autres langues" de l'article, je constate que l'italien, l'espagnol et le portuguais utilisent tous les trois l'équivalent de l'anglais "disambiguation" (qui donnerait "désambiguätion" en français).
ooten (2017-01-17T19:37:43Z)
Oui oui, tu as raison à 100% mais je te trouve encore un peu trop énervé (sur le dernier paragraphe), j'espère que ça te passera.