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Voici l'avant de la
maison de mes parents, dans le style typiquement francilien du milieu
des années '80. La fenêtre de gauche au premier étage est ma chambre,
celle de droite est celle de mes parents ; au rez-de-chaussée, la
fenêtre isolée sur la gauche (au-dessus de la porte du garage) donne
sur la chambre d'amis, tandis que les deux portes-fenêtres conduisent
au salon. Quand on regarde la maison de cette façon, le nord est en
face.
Voici le jardin de
devant, tel que vu à travers la fenêtre du salon (il y a une réflexion
sur la vitre, en forme de barre horizontale à environ un tiers depuis
le haut de l'image), avec la maison des voisins derrière. Il y avait
autrefois significativement plus d'arbres dans la rue, mais le
terrible orage de décembre 2000 en a supprimé plusieurs. Notre
portail est à moitié ouvert : quelqu'un a manifestement oublié de le
fermer. Le buisson qu'on aperçoit dans le coin en bas à droite de
l'image est le même qui cache en partie la porte d'entrée dans la
photo précédente. Remarquez aussi que l'herbe est complètement morte
(parce que mon père ne s'occupe plus du jardin).
Et voici le jardin de
derrière, vu par la fenêtre du bureau de mon père, regardant vers le
nord. L'herbe est un peu plus verte, là.
Ceci montre le salon: le jardin
de devant serait à droite. On peut voir le chat de ma mère, Hilbert, dormant sur la chaise (et y
déposant des tonnes de poils de chat). La cheminée à gauche n'est
presque jamais utilisée (peut-être une fois par an au maximum) ; et la
peinture qui est posée dessus n'est là que temporairement. Les
étagères sur la droite sont une partie de la bibliothèque de mes
parents : n'essayez pas de discerner le titre des livres, l'image est
trop floue pour cela (mais vous pouvez reconnaître les lettres
bleu-et-or sur les volumes blancs alignés de l'Encyclopædia
Universalis). Le meuble sombre en bas à droite est le
divan (également plein de poils de chat), avec un coussin dessus. Et
sur la table entre le sofa et la chaise de Hilbert, il y a les
télécommandes (cet objet argenté sans forme) pour la télé et le
combiné lecteur de DVD et magnétoscope, ainsi que l'édition de la
semaine du magazine culturel Telerama (normalement il y
aurait aussi un numéro de Canadian Geographic, mais il
semble avoir été rangé).
Voici une autre vue du salon
(prise depuis le côté de la cheminée), montrant les portes-fenêtres,
et, entre elles, la télé et l'équipement hi-fi (avec quelques
cassettes vidéo et CD qui traînent). Au-dessus de la télé, il y a un
masque africain que mon père a ramené de Haute-Volta il y a des
dizaines d'années. Hilbert est toujours en train de dormir sur la
chaise en bas à gauche (mais on ne peut pas le voir).
Ça c'est ma mère,
dans le bureau de mon père, qui tape sur son iMac. Si on regarde de
près, on voit qu'elle utilise la version pour MacOS X du navigateur Mozilla pour lire son courrier sur
Voila.fr. Si vous vous demandez
pourquoi il y a deux claviers devant elle, celui qui est le plus loin
(et d'un gris terne : il est assez vieux, à cause de la difficulté de
trouver des claviers QWERTY corrects en France) est relié à
l'ordinateur de mon père, qu'on ne peut pas voir sur l'image (il est
caché à droite).
De nouveau ma mère,
et maintenant qu'elle a fini de regarder son mail, elle joue du
clavecin dans sa chambre. L'instrument est une copie précise d'un
clavecin français du XVIIIe siècle ; en lettres d'or sur le battant
vert sombre, on peut lire
MVSICA MAGNORVM
EST SOLAMEN DVLCE LABORVM
, ce qui en latin veut dire « la musique
est un doux confort pour de grands labeurs ».
Pendant que ma mère
joue de la musique, je tape… cette page web même !
L'ordinateur est « pleiades » (nous en avons six dans la maison :
l'iMac de ma mère, photographié ci-dessus, s'appelle « andromeda », et
le PC de mon père — tous deux sont dans son bureau — est
« antares » ; au sous-sol nous avons « orion », le routeur, et
« sirius », un 486 que je garde pour des raisons sentimentales).
Assis fièrement au-dessus de pleiades se trouve un pingouin en
peluche, mascotte de Linux, que mon ami Antoine m'a acheté pour mon
25e anniversaire.
Cette photo montre plus
clairement mon bureau et le bordel qu'il supporte. À gauche de
pleiades, il y a une vieille imprimante laser LaserJet 4ML, et un
scanner A4 de Canon (presque caché). Sur l'étagère au-dessus se
trouvent des tas de CD-ROMs et de CD-Rs (ces derniers étant
essentiellement des sauvegardes de mes données), et sur l'étagère
encore au-dessus, divers manuels informatiques et documents de
référence. Il y en a aussi beaucoup qui accumulent la poussière en
tas sous le bureau. Le vélux au-dessus de pleiades domine le jardin
de derrière. Attaché au rebord de la fenêtre se trouvent les copies
de deux dessins humoristiques que j'apprécie. À droite du moniteur,
il y a une calculatrice HP48GX que je n'utilise plus beaucoup (sauf
comme terminal à mon PC !). Derrière le sac bleu « Gibert »
(contenant deux douzaines de stylos, mais ça vous ne pouvez pas le
voir), une pile de CDs musicaux qui sont ceux que j'écoute le plus
fréquemment (j'en ai beaucoup d'autres dans divers tiroirs, et sous le
bureau). Deux cases à droite de la pile de CDs se trouve un buste de
Socrate, en stuc, que j'ai ramené d'un voyage en Grèce (en 1992). La
lample bleue supporte une figurine de Garfield le chat. À droite de
la lampe, la porte qui bloque la vue conduit à ma salle de bains.
Dans le coin en bas à droite de l'image, l'objet inidentifiable qu'on
voit dépasser devant la porte est le dictionnaire de prononciation
anglaise de Longman, dont on aura une meilleure dans la photo
suivante.
Voici les étagères
sur lesquelles je garde mes dictionnaires (et divers autres livres de
référence), ce à quoi je suis très attaché. À gauche de l'image, on
aperçoit ma salle de bain. À droite, à travers la porte de ma
chambre, on voit l'escalier qui descend au rez-de-chaussée. Entre les
deux, en haut, on trouve un fameux montage photo de Saturne et ses
lunes telles que vues par Voyager 1. Dessous, une carte postale
représentant un buste de l'empereur Hadrien est à demi obscurcie par
le dictionnaire de prononciation anglaise de Longman, qui repose
horizontalement sur Le Bon Usage, célèbre grammaire
française de Grevisse. La partie droite du rayon supérieur consiste
principalement en des dictionnaires de latin et de grec. À l'étage
en-dessous, on trouve le dictionnaire français en six (plus un)
volumes par Émille Littré, un dictionnaire français de synonymes, le
petit Robert, le Roget's Thesaurus de
Bartlett, le dictionnaire Robert & Collins Senior (bilingue
anglais et français), et le dictionnaire anglais American
Heritage. Plusieurs autres dictionnaires, dont le petit
Larousse sont posés horizontalement sur les premiers.
(Je sais que vous vous en moquez, mais pourquoi lisez-vous ceci,
d'abord ? ;-) Sur le rayon encore inférieur, on trouve divers autres
dictionnaires : de l'allemand, du russe, des mathématiques, des
œuvres littéraires, des films, etc ; et plusieurs éditions
imprimées de l'annuaire des élèves
de l'ENS.
Mais bien sûr mes
dictionnaires ne sont qu'une petite partie de ma bibliothèque
personnelle : en voici un bout du reste. (Cette collection de livre
est une des principales raisons qui fait que j'habite encore chez mes
parents une bonne partie de mon temps, plutôt que dans mon appartement
à Paris.) Tout au sommet, attaché au mur, il y a une photo de mon
grand-père (paternel), quand il était pilote d'avion dans l'arctique.
À droite de la rangée supérieure, les livres rouge sombre sont une
série de textes de loi français (par Dalloz). Sur le rang au-dessous,
le plus à gauche, le connaisseur reconnaîtra certains des Definitive Guides to the X Window
System d'O'Reilly. Sur
l'étagère suivante à droite on a quelques textes de la bibliothèque
classique Loeb (surtout en latin), et plusieurs pièces de William
Shakespeare (plus ses œuvres complètes en un volume, édition
d'Oxford). La partie gauche de l'étagère suivante est cachée par une
carte postale reproduisant une caricature du XIXe siècle de Victor
Hugo. Juste sous cette carte postale, un peu à droite, les trois
premiers (et uniques !) volumes de The
Art of Computer Programming de Knuth sont clairement visibles,
et, à leur droite, le « Dragon
Book ». L'étagère à gauche contient, en particuler, au moins
six éditions différentes de la Bible (un nombre assez important pour
un athée comme moi, je suppose), juste à côté d'une imitation en
plastique en toc d'une horloge baroque (affichant presque 18h). Plus
loin à gauche on trouve un grand nombre de livrs d'Isaac Asimov, mais
aussi Le Seigneur des Anneaux de Tolkien (dans
l'original), deux traductions françaises différentes des Mille
et Une Nuits, et (horizontalement) les œuvres complètes
de Racine et les pièces complètes des tragiques grecs. Enfin, tous
les livres en-dessous de ça (sauf les six qui sont empilés dans le
coin inférieur gauche de la photo) sont des livres de maths (un peu
plus que la moitié de ma collection de livres de maths) : ceux qui ont
presque tous la couverture jaune, sur les deux étagères centrales
(celle avec la bouteille d'eau minérale vide, et celle au-dessus),
sont de Springer Verlag.
Dernière modification : $Date: 2004/04/01 22:18:40 $